c_tumblr

mom, dad, i'm a wizard.

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Brumeuse, je m'éveille au lueur d'un jour qui ne semble pas être réelle. Mes paupières papillonnent, éblouies par les rayons de lumières provenant de l'astre solaire. La chaleur de ses rayons caresse ma peau, blanche comme la neige, douce et velouté comme celle des pêches. Des échos me proviennent, lointain et proche à la fois. Des éclats de rire. L'herbe fraiche et humide chatouille mes pieds nus et m'arrache un sourire. Deux silhouettes se dessinent au loin, terminant leur course à l'abri des regards, derrière une vieille grange qui semble être abandonné depuis un bon bout de temps. J'avance, lentement, lézardant, lorgnant autour de moi, me délectant de cette vue imprenable qu'offre cet endroit. Tout est si familier et pourtant, inconnu. Je marche, silencieuse, pour ne pas les déranger. Les deux gosses ne semblent pas me voir, ou peut-être n'ont-ils pas envie de partager avec quelqu'un d'autre cette instant de complicité qui ne leur appartient qu'à eux, et à eux seuls. Ils semblent détenir un secret, mystérieux et enfantins, ils ne daignent pas me regarder. J'ai l'impression d'être une voyeuse à les lorgner de la sorte, une vague de culpabilité me saisit à l'idée que je leur vole cet instant en les scrutant de la sorte. Et pourtant, je ne peux faire autrement, ces deux gamins m'inspirent. Curieusement, je les jalouse, eux, si innocent, ils ne semblent pas se rendre compte à quel point ce qui les unis est beau, précieux, irremplaçable. La petite fille au boucle rousse s'anime, agacée, elle se trémousse et s'impatiente avant de planquer ses mains contre ses yeux. Ooooh. Cut une bonne fois pour toutes, Hurry up. Le gamin, fébrile, se concentre? D'une main tremblante, il maintient une mèche rousse sous les lames d'une paire de ciseaux. Il hésite, administrant une faible pression contre les ciseaux qui s'abaissent aussi le plus lentement possible de leurs cibles. A l'instant fatidique, le gamin laisse échapper un gémissement plaintif, il se ravise et recule la paire de ciseau loin de cette chevelure rousse qui ne devrait pas être coupée. La gamine abaisse ses mains pour voir ce qu'il se passe. Elle soupire et vient s'emparer de la paire de ciseau, dépourvue de douceur et de délicatesse, elle coupe sans la moindre hésitation dans sa chevelure d'ange que beaucoup de gamine envierait. Look, it's not difficile, hein !? La boucle rousse tombe au sol. Au même instant, une sensation étrange vient effleurer mes pieds. Je laisse mon regard se couler vers le sol et découvre une mèche brune semblable à celle que la gamine vient de couper avec tant de franchise. Surprise et apeuré, ma main se soulève pour se glisser dans ma propre chevelure. Les mèches tombent, les unes après les autres. La frénésie artistique de la gamine me touche à travers elle. Lorsqu'elle coupe, ce sont nos cheveux qui tombent. Je suis reliée à elle d'une étrange façon.. Elle si familière. Mes cheveux tombent j'en ai le souffle coupé. La rouquine est quant à elle, ravie. Elle admire son œuvre dans un miroir de fortune, de l'eau dans le fond d'un tonneau. La voilà qui fourre les mains dans les poches de sa salopette, une salopette de garçon, jamais une petite fille n'aurait porter un pareil accoutrement sans se faire tirer les oreilles par la suite. Elle se tourne fièrement vers le gamin, exhibant sa nouvelle coupe de cheveux. Nonchalant, peu sûr de lui, il hausse les épaules, affichant une moue boudeuse. Tu es habillée like a boy, t'es coiffée like a boy, on dirais qu't'es un boy, mais franchement, t'es not un boy. Visiblement peu satisfaite de la réponse qu'il vient de lui donné, la fillette aux allures de garçonne lui administre un coup de point sur l'épaule. And now? Je suis un boy? Un sourire malicieux vient fendre les lèvres du bonhomme alors qu'il soulève son regard vers elle. Il secoue sa frimousse de gauche à droite. Déjà, you haven't un zizi... Un éclat de rire s'élève alors que les orbes de la petite fille se soulèvent vers le ciel pour revenir s'ancrer dans ceux du gamin. Of course, c'pour ça que I'm intelligente. Cette façon de parler... Si particulière. C'est comme si ces deux enfants parlaient un langage qui n'appartenait qu'à eux et à eux seul. C'est étrangement familier... Trop. Pimprenelle, Samson, à table.Peut-être parce que cette petite fille, c'est moi.

Une explosion. Un frisson vient se glisser contre mon échine. Ça me fait froid dans le dos. Une nouvelle explosion, le décor change, les rires s'estompent. La petite fille que j'étais n'est plus, elle a laissé place à une autre, plus femme, plus féminine. Émile, je t'interdis. Tu n'as pas le droit. Il vient délicatement prendre mon visage entre ses mains, des mains d'homme, des mains abîmés par son travail à l'usine. Il vient déposer ses lèvres contre mon front. Celle que j'étais ferme les yeux, laissant les larmes rouler sur ses joues et mourir sur ses lèvres. Ne me laisse pas. Je t'en supplie. Reste avec moi... Tu n'es pas obligé de partir... Laisse les français faire leur stupide guerre. J'en ai perdu ce langage stupide qu'il déteste tant. La peine esttrop forte, la douleur trop intense. Je vois cette scène de l'extérieur, je me vois dans cet état de détresse, alors que je me savais déjà incapable de le retenir. Mais je le vois lui, surtout lui. Son calme, je ne m'étais pas rendue compte à l'époque de son calme. Calme et serein, presque paisible, mon frère m'accorda un sourire. Je t'aime Pims. Ne fais pas l'idiote pour une fois et fais attention à toi. Rageuse, elle le repousse avec une brutalité qu'on ne soupçonnerait pas chez une si petite personne. Je le repousse. Je ne sais que trop bien ce qu'il va se passer, je le sais et je l'appréhende. Le regret de cet instant a laissé un goût amer. PARS, MAIS VAS Y PARS PUISQUE C'EST CE QUE TU VEUX. LAISSE MOI, MAIS QU'EST CE QUE TU ATTENDS !!? La voix est rauque, presque éteinte malgré les hurlements. Elle le pousse, elle le frappe, elle laisse la colère l'emporter puisqu'elle ne peut rien faire, puisqu'elle se sent impuissante. Il lui sourit avec douceur, attrape son sac et commence à descendre, sans un regard en arrière. Mon souffle se coupe. Je ne peux pas rester là, impassible et spectatrice. Un battement de paupière et je suis ailleurs. Je suis devant là maison d'où il sortira bientôt. Il sort, les cris résonnent derrière lui. Pour la première fois, je vois ses larmes, je le vois s'éloigner. Je tente de le retenir, mais ma main se referme sur le vide, il n'y a rien à saisir. Celle que j'étais apparaît, la respiration haletante. Elle n'a compris que trop tard sa bêtise. Elle lui hurle de revenir, mais il ne l'entend pas, il n'est plus là. Elle se perd dans ses sanglots, elle m'emporte avec elle. Le petit garçon à grandit, il franchit la porte et la fait prisonnière de son étreinte. Elle hurle, elle pleure, elle se débat et finalement, elle lâche prise, laissant le prénom de son frère mourir dans ses murmures.

Mon monde s'écroule. Le sol bouge. Des fragments de ciel s'écrasent sur la terre ferme. Un brouillard de poussières s'élève. Je ne vois plus rien. Tout est trouble, tout est confus. Je tousse, je ne sais plus respirer. Un sifflement se fait entendre et puis, plus rien, le vent vient ébouriffer mes cheveux, balayant cette poussière au loin. Installée sur les malles, celle que j'ai été se laisse balader pour le petit garçon qui n'est plus si petit. Ils viennent de franchir le mur, leurs rirent résonnant derrière eux, réchauffant l'atmosphère lourde qui pèse sur Londres. Les sorciers ne sont pas à l'aise dans le monde des Muggles, ils voudraient déjà être chez eux, loin de totue cette agitation, loin de cette guerre qui menace un monde qui n'est pas le leur. Les temps son dure, mais nous avons toujours cette innocence, cette inconscience, ce voile qui nous permet de garde le dessus. Elle a l'air heureuse et pourtant, elle ne l'est pas, je le sais, Émile lui manque et rien que le fait de prononcé son nom est devenu douloureux, elle a l'impression que son cœur se déchire un peu plus à chaque instant. Alors on en parle pas, on en parle plus, c'est devenu le sujet tabou. Les pieds en l'air, elle a un style vestimentaire des plus particulier, heurtant la foule qui lui lance des regards désapprobateurs. Elle n'en a que faire, imperméable, leur mépris glisse sur elle sans l'atteindre. Samson mène le chariot, zigzaguant entre les sorciers. Arrêt obligatoire, le gentleman l'invite à descendre de son carrosse en lui tendant la main. Main qu'elle saisit sans la moindre hésitation, elle se redresse en se laisse tomber sur lui, ayant pleinement confiance en lui, elle ne doute pas une seule seconde qu'il sera là pour la réceptionner. Erreur. Il la rattrape tant bien que mal, manque de basculer, mais reste sur ses pattes grâce à l'intervention d'un élève plus âgé qui s'éloigne déjà en râlant. Elle, elle rit, ses pieds retrouvant la terre ferme. La rouquine et son cousin monte à bord du Hogwarts Express, tirant un trait sur la guerre des Muggles pour une année scolaire. Du moins, c'est ce qu'ils prétendent, car derrière eux, ils laissent leur famille.

Un sifflement strident. Le vent se lève. Ma vision est floue. Le train file sous mon regard et lorsqu'il disparaît, je suis à bord du Hogwarts Express. A quelques pas de moi, la porte d'un compartiment se referme sur une aventure qui ne durera que le temps de voyage à bord de ce train. Je m'adosse contre la parois qui me sépare de celle que j'étais. Je n'ai pas besoin d'y aller, je sais parfaitement ce qu'il s'y trouve. La jeune femme ferme le rideau, laissant derrière elle son enfance et son innocence. La petite fille est à côté de moi, elle non plus ne peut pas la suivre, elle me toise, hausse les épaules et m'imite, s'adossant sur la paroi. De part et d'autre de cette porte, on attend, silencieuses, on se toise, on s'apprivoise. J'ai l'impression d'être loin de cette gamine et pourtant, tellement proche. Son image se trouble. Je crois qu'il ne s'agit que d'un phénomène sortit tout droit de mon imagination, mais la petite fille se dissipe, elle ne semble plus réelle et s'évanouit. Elle me laisse seule. Le temps file, le temps passe, le temps n'a pas d'impact sur moi. La porte s'ouvre et sans que je ne comprenne comment, je suis en face de ce jeune homme qui a marqué ma vie. Invisible à son regard, il me traverse, comme si je n'existais plus, comme si je n'existais pas. Mon cœur ne fait qu'un saut, constatant douloureusement à quelle point celle que j'étais s'est trompé, transparente, invisible, c'est ce que je suis à présent pour lui. Je fais un pas à l'intérieur du compartiment. Elle est là, fébrile et maladroite. Je m'installe sur la banquette en face d'elle. Les mains posées de part et d'autre de mon corps, je me penche pour l'observer de plus près. Ses joues, dont les tâches de rousseur sont à peine visible, sont teintés d'un rose exquis. Elle transpire la naïveté, j'ai envie de l'empêcher de s'envoler, mais elle n'en fait qu'à sa tête, je voudrais lui couper les ailes, mais elle tombera de haut. Elle savait pourtant, mais elle n'a pas voulu voir, elle n'a pas voulu le croire, elle a préféré rêver. Son regard se relève vers moi, sans me voir. Je plonge mes yeux dans les profondeurs des siens, me noyant dans son âme. Tout cet espoir. Elle espère du plus profond de son être que cet instant à côté et malheureusement, je n'ai plus cet naïveté, je sais qu'il ne voulait rien dire pour lui. Je lui en veux, envers et contre tout. Oh, il n'y peut pas grande chose, il n'a nullement tenté de me faire miroiter ses jolies choses, mais je lis dans ses yeux, dans mes yeux que je l'aurais voulu, réellement voulu. Elle laisse échapper un soupir, se redresse, reboutonne sa chemise et sort du compartiment, non sans lancer un regard rêveur derrière elle, elle referme la porte.

Je me relève. J'ouvre la porte. Je suis à Hogwarts. Elle est blottie contre le bord de la fenêtre, les paupières closent, la poupée rousse attend quelqu'un. La vitre est glaciale contre son front, mais étrangement, cela lui fait du bien. Ses orbes s'ouvrent. Elle scrute les gouttes d'eau qui s'écrase sur la paroi transparent. Elle suit les sillons laissés avec un certain amusement. Un bruit. Il y a quelqu'un. Elle s'éloigne de la vitre pour chercher le reflet de son cousin. Je suis de dos, je le cherche aussi dans la vitre. Mon sang se glace. Deux yeux jaunes me transpercent et me figent sur place. Incapable de bouger. Incapable de faire quoi que ce soit. Je sombre. Elle sombre. Nous sauvons, comme si nous ne faisions plus qu'une. Elle m'absorbe, je ne parviens pas à voir ce qui à provoqué ma chute. Ma tête heurte le sol avec violence. Je suis rigide, telle une statue, emprisonnée dans une expression de stupeur. Je ne vois plus rien. Je ne ressent plus rien. Je ne comprend plus rien. Le néant.

L'air empli mes poumons. je respire. Mes lèvres sont encore humide, elles ont un goût étrange. Mes yeux s'ouvrent brutalement. Mes poings se referment. Soudain, je me rends compte que ma main sert celle de quelqu'un d'autre. Samson. Terrorisée, je lui saute à la gorge. La respiration haletante, je sors de ma torpeur. je voudrais croire que ce n'est qu'un mauvais rêve, mais le regard des professeurs me brulent. Les larmes me montent aux yeux, roulent sur mes joues. Je n'arrive pas à émettre le moindre soin, comme si j'étais encore un peu paralysée. Je n'ose pas fermé les yeux de peur que ses horribles yeux jaunes reviennent me surprendre dans mes songes. Je sers mon cousin contre moi, l'empêchant probablement de respirer et de se mouver comme il le souhaite. Mon cœur bat rapidement, il cogne contre ma poitrine douloureusement, il s'emballe.

Lachlan G. Watson a écrit:

Pauvre petite chose inerte

Aha, BIENVENUE
Tommy doit être fier de son cher basilic, une première victime! x'D
Espérons que je ne sois pas la suivante, chère compatriote née moldue
En tout cas Bonne Chance pour ta fiche (:
J'aime beaucoup ton vava' :D

Emma
Bienvenue petite pétrifiée ♥ (:

You might belong in Hufflepuff,
Where they are just and loyal,
Those patient Hufflepuffs are true
And unafraid of toil;

aujourd'hui, cher élève, tu es dès à présent validé par l'équipe de sneakoscope et The Sorting Hat lui même. à présent que ta fiche a été approuvée, file faire tes demandes de liens aux nombreux membres du forum, ainsi que la liste de tes futurs rp avec des magnifiques codes html. n'oublie pas les demandes. je suis certain que tu aimerais faire parti de l'équipe de quidditch ou même de l'équipe de préfets parfaits qui font régner l'ordre. enfin, nous te souhaitons tous une agréable journée parmi nous et va donc rp petit flemmard qui traine dans le flood ;D - car on fait tout cela -