Trois ans auparavant.
Malfoy's Manor.

Les cris se répercutèrent inlassablement à travers les murs. Les sanglots redoublèrent à mesure que la douleur tiraillait ses entrailles. L’air ahuri, elle ne parvenait guère à reprendre ses esprits, la seule chose dont elle était conscience étant la fin abrupte de la douleur lancinante qui faisait convulser son corps depuis quelques minutes. Les membres endoloris, elle n’osa se redresser afin de regarder ses assaillants.

« A-arrêtez ça… » Implora-t-elle, en pleurs. « Je vous en prie… »

Dans la pénombre de la cave, devant elle, deux des trois figures s’échangèrent un bref coup d’œil. Le troisième homme, lui, resta pétrifié sur place. Déglutissant avec peine, ses yeux étaient ancrés sur la scène qui venait de se dérouler devant lui. Il observait avec effroi la peur qui tenaillait le corps frêle de l’innocente, à quelques mètres de lui. La cave du Malfoy’s Manor était assez sombre certes, mais il parvenait malheureusement à capturer le moindre détail du visage épouvanté de la moldue. L'Enfer.

« Voilà ce que fait un Doloris, Abraxas » annonça solennellement l’un des hommes, avec un détachement à en faire glacer le sang.
Gawain sursauta légèrement en entendant le prénom que sa mère lui avait attribué à la naissance, et par lequel son grand père avait l’habitude de se référer, alors que tout le monde préférait le deuxième : Gawain. L’héritier de la famille détourna difficilement son regard acier vers son grand-père. Le Slytherin passa une main moite dans ses cheveux bruns, comme pour faire disparaitre son malaise.

« Est-ce...est-ce qu’elle va s’en sortir ? » demanda-t-il, nerveusement.

« Hum. Probablement. » Répondit le vieil homme, après un court temps de réflexion. « Je ne saurais pas où cacher le cadavre de ces satanés contrôleurs au ministère.» Bien sûr, c’était si évident. La décision de vie ou de mort dépendait tout simplement du ministère. La réaction de Gawain dut se lire facilement sur son visage, puisque son grand-père ajouta avec légèreté « voyons, fiston. Ce n’est pas comme si ces moldus ne se massacraient pas déjà dans cette guerre prétendument mondiale. Alors un de moins sur cette terre, qui verrait la différence ? »

Gawain acquiesça en silence, son père et son grand père se concentrant alors à nouveau sur l’innocente. Le jeune homme lui, ne pouvait décemment plus continuer à assister au spectacle cruel auquel il faisait face. Des gouttes de sueur perlaient son front, et il sentait une chaleur désagréable irradier de son corps, brûlant sa peau. Pourtant, il aurait du se préparer à cette éventualité : on l’avait prévenu. Il se souvenait parfaitement de l’air malicieux de son géniteur, lorsqu’il lui avait annoncé avoir une surprise pour lui. Avec une curiosité et une euphorie peu contenue, il avait alors attendu. Il avait tenté de s'imaginer cette chose à laquelle il devait être initié. Le pervers adolescent qu’il était, avait espéré être dépucelé par une de ces filles de joie de l’allée des embrumes. Mais jamais ça…ô grand jamais.

Gawain eut un haut le coeur.

« Tu tiens le coup gamin ? » s'enquit son père, soudainement plus sobre de l’ivresse que lui procurait cette torture.

« Co-comment s’appelle-t-elle ? » fut l'unique réponse à la question de son géniteur.

Les deux hommes se regardèrent à nouveau.

« Aucune idée. Elle se considère comme une nazi, et n’a pas cessé de nous prendre pour des juifs.Enfin, quelque chose dans ce genre-là. »

Gawain fronça imperceptiblement les sourcils, perplexe. Il était un sang pur certes, mais sa mère avait toujours pris le soin de se tenir informée de l'actualité moldue. Le fils Malfoy avait alors pris cette habitude. Ainsi, contrairement à l'ignorance dont témoignait son grand père en cet instant, l'adolescent savait exactement ce qu'un nazi et un juif étaient. Plus qu'il ne l'aurait voulu, d'ailleurs.

Le corps désarticulé entra en contact avec le sol en marbre dans un craquement sinistre. Gawain retint un autre haut le cœur.

« Cette ordure, cet être abject souille notre honneur rien qu’en respirant le même air que nous. » Cracha son père, avec venin.

La moldue resta immobile, les yeux clos. Sa poitrine se soulevant et se rabaissant légèrement à chaque inspiration, elle semblait simplement inconsciente. Ses membres probablement éreintés par la torture magique avaient du la plonger dans les limbes. Arrivés à la même conclusion que Gawain, le grand père Malfoy eut un sifflement de dégoût, le père lui, soupira de déception. L’adolescent osa jeter un regard vers le patriarche, et se rendit compte qu’ils s’apprêtaient à remonter au rez de chaussé, quittant cette cave abjecte.

« Je compte sur toi pour que ce qui vient de se passer….reste entre nous, fiston. » lança le grand père, comme si de rien n’était, tout en continuer de monter les escaliers.
« Entendu ? » insista à la cantonade le père, arrivé au seuil de la porte.
« Oui…oui, bien sûr. » souffla Gawain. La porte se referma rapidement derrière son géniteur, qui ne l’avait probablement guère entendu.

La pénombre l'entoura. Il était seul dans cette pièce humide. Avec elle.
Gawain frissonna pendant quelques secondes, ne parvenant pas à garder le contrôle de son corps. Lorsque la moldue sembla reprendre conscience, il la fixa de ses yeux aciers sans ciller, comme s'il craignait qu'elle ne lui saute au visage. Terrorisée, la pauvre fille le contempla également, craignant qu'il ne réitère les tortures qu'avaient initié son grand-père. Leurs regards s'accrochèrent pendant quelques temps, avant qu'il n'ose enfin faire le premier pas.

Gawain se pencha lentement vers elle. Telle une proie effrayée, la moldue se tint immobile, s’attendant probablement à une énième joue meurtrie. Pourtant, la main du garçon se contenta simplement de saisir doucement la main droite inerte de la malheureuse. La chevalière froide ornée des armoiries Malfoy entra en contact avec la peau encore brûlante de l’innocente, qui ne put retenir un gémissement apeuré.

« Je… » commenca le jeune homme, dans un murmure. Il s’humécta les lèvres et tenta de reprendre le contrôle de ses émotions, perdre son sang-froid étant une notion qu’il n’avait connu que rarement auparavant. « Tu…tu penses vraiment ce que.. ? » Il s'arrêta, frustré. Il n'arrivait plus à mettre de l'ordre dans ses pensées, celles-ci s'entrechoquaient violemment. Néanmoins, il se devait de savoir. Il avait besoin d'une réponse à la seule question qui revenait inlassablement dans son esprit. Gawain inspira profondément. « Que penses-tu des juifs ? »

Le silence lui répondit. Son regard intrigué et plein d'espoir fixait toujours celui larmoyant de la moldue. Cependant, alors qu'il ne s'y attendait plus, les lèvres de la jeune femme remuèrent doucement. Inconsciente de l'importance de sa réponse, une réponse qui déterminerait à tout jamais la position de Gawain Malfoy dans le monde sorcier, la moldue prononça les mots fatidiques.

« ils ne méritent pas…pas d’être sur…sur cette terre… » Souffla-t-elle difficilement.

A cet instant, il ne sut ce qu’il lui prit. Une chaleur désagréable secoua son être, mélange confus d’incompréhension et de dégoût. En l’espace d’un seconde, la pitié et l’empathie qu’il avait ressenties pour elle, s’étaient transformées en agacement profond. Certes, Gawain avait toujours été d’un lunatisme plus ou moins intense, mais ce revirement si radical le surprit lui-même.

« Abraxas ? »

La voix étouffée de son père qui se trouvait au rez de chaussé, se fit entendre faisant sursauter l'exécrable moldue.

« Je….je-j’arrive père ! » balbutia-t-il plus clairement, afin de se faire entendre à travers la paroi de la cave. Dans un dernier regard, il se leva promptement et s’éloigna de la jeune femme. La culpabilité et le choc de la voir dans un état si précaire diminuèrent légèrement, en prenant conscience de ce qui venait de se passer. Il n’y avait ni bien, ni mal. Tout n’était qu’une question de point de vue. Les moldus s’entretuaient dans une guerre qu’il ne parvenait à saisir, et les sorciers aux sangs purs détestaient les sangs de bourbes. Une haine qu’il avait souvent remis en question, étant un homme d’une logique implacable. Pourtant, il n'y avait aucune solution à ce questionnement sans fin. Les moldus étaient simplement des êtres irresponsables, irrationnels. S’entredéchirant pour des stupidités qu’eux-même ne parvenaient à saisir. Ainsi, sa famille n’avait-elle pas raison ? Ne pas côtoyer les sangs de bourbes ne pouvait leur être que bénéfiques. Cette haine illogique que les sangs purs nourrissaient à l’égard des moldus était infondée certes, bien qu’il n’oserait jamais l’avouer. Mais n’étaient-ils tout de même pas une vermine à exterminer ? Inconscients de leurs actes, se haïssant simplement pour une couleur de peau, ou une religion différente ? Les sorciers semblaient beaucoup civilisés, pensait Gawain. Le monde de la magie unifiait les sorciers, qu'il soit noir ou blanc, australien ou portugais. Les moldus, eux, semblaient si...primitifs par rapport à leur façon de penser.

Des années plus tard, Draco Malfoy se retrouvait dans une position similaire. Gawain était loin d’imaginer que le blond choisirait le bon camp. Contrairement à son grand-père.

La porte se referma derrière Gawain, assombrissant davantage la cave. Et les sanglots de la moldue redoublèrent.

vingt-deux août 1942,
Arkwright's manor, northern england.

« Et alors, il s’est jeté sur elle. L’a sauvagement déshabillée, et l’a pénétré d’une force-»
« Gawaaaaaaaain ! » s’époumona sa cousine, sa voix dégoûtée se répercutant violemment contre les murs de sa chambre.

Elladora Malfoy jeta un des coussins en soie sur Gawain, affalé sur le fauteuil en cuir blanc. La chambre d’Elladora était somptueuse, semblable à celle d’une princesse à ne point en douter. La lumière extérieure éclairait prodigieusement tous les coins de la pièce, du fait des innombrables fenêtres. Le blanc et le rose pâle se mélangeaient avec harmonie, et Gawain se surprenait parfois à apprécier la décoration. Chose qu’il n’aurait jamais osé avouer à sa cousine, craignant pour sa virilité non existante, selon les dires de la belle.

« Quand je raconterai ça à Hogwarts – » jubila Gawain, après avoir évité avec adresse les deux coussins que sa cousine lui avaient lancé à la figure. Elle était aussi douée qu’un manche à balais.
« Tu n’as pas à intérêt à faire ça.» se renfrogna-t-elle.
« Pourquoi pas ? S’ils apprennent un jour que ma cousine lit des romans cochons, on ne me considérera plus jamais comme le pervers de service. » répondit-il, en caressant de façon obscène le livre adulte à l’eau de rose que sa cousine possédait.
« Je doute fort qu’on parvienne à ne plus te considérer comme tel. »
« Précise. »
« Hum. » Elladora arqua un sourcil, puis fit une grimace ridicule, crispant ses joues et fronçant son nez, et ses yeux s’écarquillèrent de façon comique. « Tes blagues douteuses sur la bibliothécaire, par exemple. »
« La bibliothécaire. » répéta-t-il, stupidement. Gawain se redressa brusquement du fauteuil, l’air goguenard. « La bibliothécaire ? Quoi, comment ça la bibliothécaire ? Hey ! ce n’est pas de ma faute si elle me fait éprouver le désir insatiable d’un homme envers une femme. »
« Elle a 71 ans. »
« J’aime les culs flasques. » répondit-il au tac-au-tac, le visage sérieux. C'était Gawain et son langage toujours aussi cru, indécent pour l'époque, et surtout pour une famille aussi distinguée que les Malfoy. Effronté, salace, direct, manipulateur et désinvolte, il avait toujours dépassé les limites de la politesse et des bonnes moeurs, sans même pleinement le réaliser. Néanmoins, son tempérament aurait sans doute amené le Choixpeau à l'envoyer à Hufflepuff, ne serait-ce que pour son attachement indéfectible à sa famille. La loyauté dont il leur témoignait était effectivement si profonde, que le patriarche pouvait faire de son fils ce qu'il souhaitait sans que ce dernier ne lui refusât quoique ce soit. Malgré cela, ce fut Slytherin qui l'accueillit en son sein, la maison de prédilection des Malfoy. Comme tous ses ancêtres avant lui, la tradition, mais surtout le charisme et la fourberie qui le caractérisait tant l'avaient emporté sur le reste.

« Blague à part, et pour en revenir au sujet initial. » annonca sérieusement Ella, « je compte sur toi pour ne pas tout rater. »
Une moue boudeuse apparut sur le visage du jeune homme.
« Je suis sérieuse, Abraxas ! » il grimaça à l’entente de son premier prénom. « C’est mon mariage. »
« Un mariage arrangé. » et tu n’as que 18 ans, voulut-il ajouter. « …tu ne l’aimes même pas. » dit-il, piteusement.
« Mais il est très respectable. C’est un sang pur tout ce qu’il y a de plus honnête, et si ma mère l’a choisi, c’est pour une raison cruciale. » déclara-t-elle avec assurance. Ella fixa du regard son cousin, s’attendant à ce qu’il lui énonce la raison du choix de sa tante.
« Le torse imberbe et musclé ? » proposa-t-il hasardeusement.
« le nom et l’argent, MALFOY ! » s’écria-t-elle, une pointe d’exaspération dans la voix.

Gawain se tut, le silence s’installant dans la chambre. L’argent et le prestige ? Etait-ce donc tout ce qui importait à sa cousine ? Non, bien sûr que non, mais elle était tout aussi pragmatique que lui. Ils raisonnaient avec logique, et savaient ainsi pertinemment ce qui les attendait, ce que la famille attendait d’eux. Profondément ancrés dans les traditions, les deux enfants respecteraient le désir de leurs parents quoiqu’il puisse leur en coûter. Une vive douleur lacéra alors sa poitrine devant ce fait établi. Son cœur se serra avec amertume. Candyce fut le seul prénom qui lui vint à l’esprit. Il était amoureux, cela Gawain l’avait réalisé depuis fort longtemps. Mais il avait réalisé également la fatalité, l’impasse dans laquelle ils se trouvaient. Il n’y avait aucun futur possible, bien que cela le tuait littéralement de l’admettre. Au fond, c'était mieux ainsi. Il ne regrettait en rien la manière dont il se comportait avec elle. La colère était le seul moyen de la tenir à distance, d'éviter qu'elle ne s'attache trop à lui. Un amour non réciproque était déjà dur à gérer, il n'aurait guère eu le courage de panser deux coeurs brisés.

Son humeur s’étant assombrie en l’espace de quelques minutes, désireux ainsi d’éclaircir ses idées afin de ne pas lever le moindre soupçon chez sa tendre cousine, qui le contemplait perplexe, Gawain essaya de retrouver sa verve particulière.

« A quoi bon l’épouser ? tu finiras par lui être infidèle, tel que je te connais. » Lança-t-il, provocateur. « Tu as le cul aussi sale qu’un chaudron. » S’esclaffa le jeune homme, fier de sa plaisanterie douteuse. Son ricanement redoubla lorsqu’il trouva une autre blague dans la seconde qui suivit « aussi sale qu’un chaudron…ou le cul en feu comme une marmite ! »
Ses moqueries ne cessèrent aucunement, malgré l’énième coussin que lui jeta Ella et le cri rageur qui s’en suivit. « Tu es de la trempe de ma meilleure amie, Emrys Black. » commenta-t-il, pensif. Il se demandait souvent si Ignatius Prewett, Stanislas Cartwright et elle allaient finir en ménage à trois. Peut-être l’étaient-ils déjà, lui souffla son esprit salace.

« Sors de ma chambre, Malfoy. » ordonna Elladora.
Gawain leva les yeux au ciel, un sourire sarcastique toujours accroché aux lèvres. Il adorait taquiner les gens jusqu’à leur faire perdre patience.
« Bien…Malfoy » Il se leva avec légèreté, et prit un soutien-gorge dans le tiroir supérieur d’un de ses meubles blancs avant de sortir de la chambre de sa cousine. Le jeune homme ignora avec brio ses protestations et s’amusa à balancer d’avant en arrière dans les airs le morceau de tissu rose pâle, à mesure qu’il descendait les escaliers en chêne.
Par Merlin, quel emmerdeur.

Uiii, it's me, and i loooooove you
tu m'aimes quand même si je te dis que je suis pas sûre de jouer ta cousine chérie, car Ian/Lestrange me fait de l'oeil ?

MON AMOUUUUUUUUUUUUUUUUUUR
Prend Ian, prend Ian, prend Ian :3 Y'a déjà assez de Black comme ça! xD *se cherche des arguments*
Enfin bref, tout ça pour dire que j'ai répondu à ton MP, que je suis hystérique à l'idée qu'on prenne mon chéri d'amour, et que..
WELCOOME!

Je me sens comme dans l'obligation de relever le titre de cette fiche. Putain. Les Beatles. L'une de mes chansons préférés. Qui que tu sois, d'où que tu viennes : je te keaffe. *sbaf* Ahem. J'me calme et te souhaite la bienvenue. (oui, genre, mon avis compte --->[])

A. Gawain Malefoy a écrit:

*va violer Candyce dans les bois, rapidos.*

A. Gawain Malefoy a écrit:

RAN ; j'ai du aller voir la partie HJ de ta fiche pour en être sûre......LILYNOUCHETTTEEEEE. Comme je suis heureuse ! Décidemment, plein de gens de Sono', et des gens que j'aime, je kiffe, j'adhèèèèèèère.
C'est beau de savoir que tu m'aimes qu'importe le personnage féminin, masculin ou transexuel. MISS GILLAN by the way ! WOW, tu sais que c'est ma rousse préférée ? J'aimerais trop la voir jouer Evans un jour. *o*

J'te rassure, moi, j'ai été demander confirmation à nos vénérables admins pour ne pas ovationner d'une telle manière une autre So'

Bien sûre que je t'aime peut importe le personnage, mais c'est dans le personnage de James que je te keaffe à mort, tu le sais bien, juste parce que ça me rappelle les déboires de notre première rencontre [Il était tellement bien ce fow.]

Et la même, d'façon, la prochaine Lily que je fais, si elle a pas Karen, j'vend mon âme au diable pour corrompre les admins xD.

Et crap ma So' d'amour, ta signature is so.fucking;hot, j'le veut dans mon lit lui xD.
Il nous faudra un lien de la mort qui tue c'est obligé !

Arabella Prewett a écrit:

Bon, t'écris quand espèce de psychopathe ? Je veux te lire.

+10000000 Oui, moi aussi!
J'ai surtout trop hâte qu'on se fasse un magnifique RP

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