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 IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre

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MessageSujet: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyLun 30 Mai - 22:12

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Tic tac tic tac tic tac tic tac. L'horloge tournait. Les heures passaient. Les secondes semblaient des heures. Je me battais contre moi même, luttant contre l'insomnie qui me terrassait. Mes songes se bousculaient et en revenaient irrémédiablement à lui. Un soupire s'extirpait de mes lippes alors que je me redressais sur mon lit, incapable de rester immobile plus longtemps. Mes orbes s'étaient habituées à l'obscurité, je distinguais sans la moindre difficulté les silhouettes de mes camarades de chambre. Je m'attardais sur celle de ma cousine, calme et paisible, elle s'était endormie rapidement. Je me demandais si elle savait où il se trouvait, si elle savait ce qu'il se passait, si elle savait ce qu'il lui était arrivé. Je m'étais souvent interrogée sur les propos d'Ignatius et ce qui se tramait réellement entre eux. Je n'avais jamais pourtant jamais oser interroger ma cousine, préférant faire comme si de rien n'était. Mon comportement vis à vis d'elle était rester inchangé, après tout, ce qui s'était passé entre le Gryffondor et moi était de l'ordre du secret, elle n'avait aucune raison de savoir quoi que ce soit. C'était sans doute mon seul secret pour elle. Peut-être qu'il était aussi le seul secret qu'elle avait pour moi. Cela me torturait l'esprit. Il me manquait plus que je ne l'aurais cru, mais j'étais parvenue à mettre une distance entre nous, à feindre l'indifférence et à continuer à vivre, mais je ne me passais pas de lui, je le scrutais de loin, sans qu'il ne s'en rende compte, je guettais la moindre information à son sujet, simplement pour savoir qu'il allait bien. C'était peu comparé à ce que j'avais abandonné, mais cela me suffisait, c'était mieux que rien, mieux que l'absence, mieux que l'ignorance. Il était resté mon obsession, une obsession interdite que je n'avais jamais autant désiré. Il était difficile de rester hors de sa vie, de garder le silence alors que je mourrais d'envie de le provoquer, de le faire réagir, de faire naître en lui la violence et la brutalité passionnée que j'aimais tant. J'étais en manque de lui, de ses étreintes et de nos confrontations destructrices.

A croire qu'il savait comment me faire réagir. Au bout d'un moment, Ignatius Prewett semblait avoir disparu de la surface de la terre. Personne ne l'avait vu, ou du moins, personne ne daignait me dire quoi que ce soit. Je n'étais pas libre de poser toutes les questions que je voulais, craignant d'attirer les soupçons ou de tomber dans un de ses pièges sordides visant à me prouver à quel point je m'étais trompée lorsque je lui avais tourné le dos il y a de cela quelques jours. J'avais tenter d'en apprendre davantage en suivant sa meilleure amie. Mon égo en avait pris un foutu coup. Non mais franchement, moi, Emrys Lucretia Black, réduite à espionner cette foutue Minerva pour qu'elle me guide jusqu'à lui. Le pire dans cette histoire, c'est que je n'en savais pas plus sur l'endroit où il se trouvait. J'avais honte de moi même, mais c'était plus fort que moi, j'avais besoin de savoir. Je me redressais alors, enfilant un pull par dessus le t-shirt qui me servait de pyjama. Où pouvait-il bien être? L'infirmerie. Peut-être l'infirmerie. Je ne m'étais pas résignée à aller vérifier, craignant ce que je pourrais y trouver. Il était forcément là bas, où pouvait-il bien être si ce n'était là? Hm. Je devais en avoir le cœur net. Je quittais le dortoir des septièmes années, silencieuse, j'aimais le contact glacée du carrelage contre mes pieds nus. La salle commune était plongée dans l'obscurité, seul le feu de cheminé illuminait faiblement la pièce. Je me faufilais hors du quartier des Serpentard, me risquant à trainer dans les couloirs après le couvre feu. C'était loin d'être l'une de mes meilleures idées, particulièrement avec les événements qui secouaient Hogwarts, mais je m'en foutais pas mal, je voulais savoir où il se trouvait, c'était la seule chose qui m'importait réellement. Je refermais mes bras autour de moi, tentant de gagner un peu de chaleur. Il faisait froid. Le bout de mon nez était gelé et mes joues étaient légèrement rosées. Je pressais le pas, gravissant les étages dans les ténèbres. Je n'étais pas particulièrement à l'aise. Habituellement, j'aimais faire face au sentiment de peur, sentir l'adrénaline envahir mes sens, mais pas ce soir, j'étais bien trop anxieuse au sujet du blondinet.

J'atteignais enfin le deuxième étage. La porte de l'infirmerie était entrouverte, elle laissait échapper une faible lueur. Je pris une inspiration profonde, sans prendre la peine de réfléchir à un quelconque alibi, je poussais la porte de l'infirmerie. Cet endroit me filait la chair de poule, c'était morne et fade, sans la moindre nuance, ça me filait le cafard. J'évoluais au milieu de la rangée de lit. La silhouette du jeune homme m’apparut non loin. Furieuse et soulagée, je m'emparais d'un coussin et le balançais dans sa direction pour l'avertir de ma présence. Encore une fois, je n'avais pas réfléchis, je laissais mon impulsivité prendre le dessus et de ce fait, je lui montrais plus d’intérêt que je ne l'aurais du. Rah mais quel con. Qu'est ce qu'il foutait là? j'étais tout de même sacrément soulagée de pouvoir le voir, même si à première vue, je n'en avais pas franchement l'air. Je ne trouvais rien de mieux à faire que de m'installer sur le lit voisin, comme si j'étais là pour moi et non pour lui. Un mensonge de plus, décidément, je les enchainais à une vitesse fulgurante. Quand est ce que je finirais par être honnête? Hein? Visiblement, ce n'était pas pour tout de suite. Allongée sur le lit à côté du sien, je n'osais pas tourner mon regard vers lui, craignant qu'il me surprenne. J'aurais pourtant voulu pouvoir le voir de plus près, ne serait-ce que pour comprendre la raison de sa présence en ses lieux détestable. Posant les mains contre mon ventre, j'attendais, scrutant le plafond avec une attention particulière. Je m'étais encore foutue dans de beau drap... J'étais incorrigible. Et cette stupide fierté qui m'empêchait de faire quoi que ce soit.

L. Emrys Black
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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyMar 31 Mai - 22:40

« the world is sick. so kiss me quick. »


Il y a de ces combats qui sont forcément vains, qu'uniquement votre nature vous en fait perdants, mais que vous demeurez obstinés à tenir aussi longtemps que possible, comme s'il s'agissait d'une course contre la montre pour repousser la défaite totale et que vous préférez vous battre continuellement plutôt que de l'accepter. Pour l'occasion, mon sommeil résumait bien ce combat. Je le repoussais autant que je pouvais, refusant de tomber dans les bras de Morphée, mais la fatigue prenait de plus en plus le dessus sur moi, et m'oppressait tellement que je finissais par m'endormir, de ce sommeil léger si facile à rompre. Ce sommeil qui n'en est pas vraiment un, mais qui n'est pas non plus somnolence. C'est comme si vous vous reposez davantage les yeux qu'autres choses mais que vous n'effectuez pas le moindre mouvement pour autant, que vous être conscient sans vouloir l'être, mais que vous ne voulez pas perdre cette conscience cependant. Un assez drôle d'état qui m'englobait depuis quelques jours maintenant et qui m'empêchait certainement de quitter les lieux et reprendre un rythme normal d'étudiant de septième année.

A demi conscient, les yeux fermés, j'entendais les pas franchir le seuil de l'infirmerie. Je reconnaissais les talons de Mini contre le plancher des lieux, sa façon de marcher, entre le lourd et le léger, le déterminé et le nonchalant. Elle s'était résignée à venir me rendre visite à chaque fois qu'elle avait une heure de libre ou qu'elle finissait les cours, ce qui était à la fois admirable et envahissant. Je n'avais rien contre Mini, je la supportais en tout temps, et apparemment, c'était réciproque. Je me doutais qu'elle savait pertinemment que je ne dormais pas véritablement, elle me connaissait trop bien pour cela. Elle savait comment je réagissais au genre d'épreuve à laquelle j'avais eu droit pour ne pas dormir si facilement, et de plus en pleine journée. Le parfum de ma meilleure amie parvint rapidement à mes narines et je savais déjà qu'elle s'était installée sur la chaise à côté de mon lit, attendant patiemment que je l'autorise à s'asseoir sur mon lit qui s'avérait bien plus confortable. Quelques secondes s'écoulant, sa main ne tarda pas à dégager mon front de quelques mèches de mes cheveux, et en guise de réponse, je daignais enfin ouvrir les paupières sur son visage, qui me répondit par un sourire.

« Tu ferais mieux de te décider à sortir de là, si tu veux conserver ton poste de capitaine. Des jaloux essaient déjà de te remplacer. »

Je me reculais légèrement, faisant une place à Mini qu'elle ne se priva pas de combler aussitôt celle-ci faite. Le Quidditch, autant dire que ça m'était carrément sortit de la tête et que je n'avais plus grande notion du temps. Je vivais dans une sorte de bulle hors du temps, ou presque. Je savais que cela faisait plus de deux nuits que je n'avais pas entendu parlé d'Emrys. Ce qui était assez étrange, et me donnait l'impression d'être encore plus dans une bulle. C'était comme inhumain de ne pas la voir dans la Grande Salle, de ne pas la croiser dans les couloirs, de ne pas l'entendre répondre à une question dans un cours commun. Pourtant, ma relation secrète avec la jeune Slytherin s'était bien détériorée. Et je me demandais si elle était tombée à un point où quelque chose s'était réellement brisé entre nous. Je me rappelais notre altercation dans les moindres détails, et aussi certaines de ses répliques acerbes qui m'avaient vraiment marquées, alors que j'avais ignoré et retourné ses autres contre elle-même. Peut-être que notre petit jeu était finit pour de bon. Après tout, quand je m'étais retrouvé seul dans ce placard et qu'elle m'avait prouvé qu'elle était assez forte pour partir, qu'elle n'avait pas si besoin de moi, qu'elle n'attendait pas quelque chose de moi, cela m'avait fait comprendre que je l'avais sans doute sous-estimée, et sur-estimé par le même coup ce qu'il y avait entre nous, ce qu'elle ressentait pour moi. Devant mon absence de réponse, je sentis Mini s'impatienter et tirer son sac sur le lit, en extirpant une Chocofrog qu'elle fourra devant mes yeux. Je levais les yeux vers elle, l'air dur.

« Allez, fait pas ta tête de cochon, j'ai pas envie que tu retournes chez toi, moi. C'est pas drôle Hogwarts sans Prewett garçon. Parce que ouais, tes sœurs, elles ont aucun sens de l'humour. C'en est affligeant. »

D'une main experte, la grenouille en chocolat sautilla de son emballage et atterrit sur la couverture blanche du lit où nous étions installés. J'esquissais un sourire, alors que Mini l'attrapait, lui arrachant avec un air sadique ses pattes arrières. D'un œil critique, elle observa la Carte à collectionner et soupira, laissant voir une carte plus que commune dans le jeu. Elle m'offrit la tête de la grenouille, que je repoussais, grognon :

« J'la vomirai. »
« Ha non, imite pas tes sœurs, pour l'amour de Merlin. »

Déposant les vestiges de la grenouille sur la table de chevet, j'observais mon interlocutrice tirer une montre de sa poche et décréter avec un air grave.

« Faut que j'y aille. Devoir de préfet. Je passerai pendant ma ronde, grincheux. En attendant, dors. Vraiment. »

Je grimaçais tandis qu'elle déposait un baiser sur mon front et attrapais énergiquement son sac, le jetant sur son épaule, et franchissais de nouveau le seuil de l'infirmerie, me gratifiant un dernier au revoir d'un signe de la main. Je soupirais lentement, tournant la tête vers une fenêtre de l'infirmerie qui donnait sur le parc, et détournais pratiquement aussitôt la tête à cette vue, comme si elle m'électrocutait. Puis, au bout de quelques minutes, je reprenais le jeu de la somnolence.

S'agissait-il d'une dizaine de minutes, ou bien de plusieurs heures ? En tout cas, j'étais parti loin dans mes esprits, ou plutôt, dans mon sommeil, si bien que je sursautais légèrement quand je reçus un coup au niveau de mon épaule. J'ouvrais les yeux, cherchant le responsable de ce dérangement, et me figeais en apercevant une silhouette allongée comme si de rien n'était sur le lit voisin. Au bout de quelques minutes, je reconnus ma Slytherin préférée, ce qui m'empêcha de réprimer le moindre sourire. Je prenais le soin de me mordre légèrement la joue pour me rendre compte que je ne rêvais pas et rétorquais à l'adresse de ma nouvelle compagnie :

« Tu ne pouvais déjà plus te passer de moi, Lulcéria ? »

Spoiler:
Ignatius A. Prewett
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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyMer 1 Juin - 9:21

Tu ne pouvais déjà plus te passer de moi, Lulcéria ? Je sentais le ridicule peser sur mes frêles épaules. Quelle ironie de situation. Il plaisantait, tout naturellement, sans se douter une seule seconde à quel point il avait eut raison. Je ne pouvais me passer de lui. C'était devenu une addiction, une dépendance, une envie irrépressible et répétée qui, en dépit de mes efforts pour m'y soustraire, persistait et s'accentuait. D'une certaine façon, cette obsession que j'éprouvais à son égard m'obsédait. C'était pire que tout, j'étais comme privée de liberté, parce que tout, ou presque, se ramenait irrémédiablement à lui. Cela avait quelques choses de néfaste et de malsain, je m'en rendais compte, mais il me semblait impossible de rester loin de lui. Cette relation comblait mes envies, mais elle n'était pas saine. Qu'est ce que je foutais là? Que faisais-je de Wally? Elle était ma cousine, elle était ma chair et mon sang, elle était la sœur que je n'avais jamais eue, elle était une partie de moi, me complétant divinement. Nous avions toujours tout partagé, nous avions aimé les même jouets, nous nous étions amusés des même choses, je n'étais qu'à moitié étonné de la retrouver auprès d'Ignatius puisque moi aussi je l'étais. Ça me tuait, ça me blessait, mais ça me rappelait surtout à quel point nous étions semblable, à quelle point nous étions fusionnelle. Elle était entrée dans l'équation et compliquait les choses. Wally était bien trop importante à mes yeux, je ne pouvais me mettre en travers son chemin, pas pour un garçon. Contrairement à elle, je savais. Je me demandais comment le Gryffondor avait pu se jouer ainsi de nous, nous détestait-il à ce point. Cette pensée me déchira les entrailles. Pourquoi ne pouvais-je pas simplement passé au dessus de cela? Cela aurait été tellement plus simple. Pourtant, je m'étais jetée dans la gueule du loup. Conduite par je ne sais quelle pulsion, je m'étais retrouvée allongée sur un lit, à quelques pas de lui. Je l'avais cherché et maintenant, je l'avais trouvé. Que se passait-il maintenant? Je m'étais laissée emporté, j'avais foncé tête baissée et maintenant, j'étais au pied du mur, je ne savais absolument pas quoi faire, je ne savais absolument pas quoi dire. « C'est bien dommage Emrys, parce que le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, c'est l'indifférence. » Cette phrase me hantait et me poursuivait. Je me la répétais aussi souvent que possible. J'avais bien tenté de feindre l'indifférence, mais ce n'était qu'un mensonge, il n'y avait rien de naturel, rien de vrai, tout était méticuleusement étudié. En essayant de lui prouver que j'étais capable de lui être indifférente, en essayant de lui prouver qu'il avait tord, je me prouvais que j'en étais incapable.

Je sentais le poids de son regard et bordel, qu'est ce que cela faisait du bien de se sentir vivre à travers lui. Je ne lui accordais pas la moindre attention, scrutant le plafond, je me livrais une bataille intérieur. Je voulais le voir, je voulais l'entendre, je voulais savoir. Mais je n'étais pas en droit de poser ses questions. Il était là, non loin de moi et pendant un temps, je me satisfaisais de cette proximité. C'était peu, certes, mais c'était mieux que rien. L'indifférence. C'était au antipode des émotions, au antipode de l'amour et de la haine que je ressentais à son égard, c'est d'ailleurs ce qui rendait les choses aussi difficile. L'indifférence. Dans le sens le plus propre, ce n'était pas l'absence de réaction, mais plutôt l'absence de sentiments et d’intérêt à l'égard d'une personne. Il était clair que j'étais loin d'être indifférente à son égard, mais cela, il ne pouvait sans douter. Il suffisait simplement que je lui réponde sans aucune implication émotionnelle, ni positive, ni négative. Je tournais mon attention vers lui. Par Merlin, que je détestais le voir ainsi, couché dans un lit d’hôpital. Cette vision me glaça le sang, mais je ne laissais rien transparaître de mon trouble, je devais me concentrer sur cette foutue indifférence. C'était mieux pour moi, mieux pour Wally et sans doute mieux pour lui, il n'aurait pas à faire le choix inévitable entre les deux cousines Black. Mes nausées ne pouvaient pas se passer de l'infirmerie. J'haussais les épaules, détournant finalement mon regard pour le reporter sur le plafond. Des nausées? réellement? Quelle conne. Dans d'autre circonstance, j'aurais probablement ajouté une petite touche d'ironie, précisant que je ne serais pas venue si j'avais su qu'il était présent, je ne serais pas venue puisqu'il déclenchait sans aucune doute ses nausées. Je n'ajouta rien. Je me contentais de ce que j'avais dis. C'était un jeu étrange. Un jeu qui n'en était plus réellement, puisque les règles avaient changé. Je m'interrogeais sur l'avenir. Comment allais-je pouvoir combler son absence tout en lui restant indifférente, tout en restant éloigné de sa personne. Peut-être que je devrais me défaire de lui, une bonne fois pour toute. Cela me semblait impossible, mais il paraît que l'impossible n'est pas anglais, que lorsque l'on veut réellement quelques choses, on se donne la peine d'y parvenir. Oui, de la peine. Cela semblait inévitable. Je laissais un soupire, lasse de cette situation, lasse de mon comportement ridicule, lasse de toute cela. Je n'avais pas le droit de me jouer ainsi de lui, je m'étais brûlé les ailes et il n'était pas obligé d'en payer le prix... J'étais sans doute la seule responsable. Si j'avais pu fermer ma gueule, si j'avais pu oublier ce que je ressentais pour lui, tout aurait été bien plus simple. j'aurais préféré ne rien savoir sur le future, sur lui et Wally, sur moi... Parce que oui, j'en avais appris sur moi, je m'étais découverte une facette que je détestais. Il fallait que je passe au dessus de toute cela, que je passe au dessus de lui, il fallait que je laisse le temps faire son effet et peut-être qu'un jour, son absence ne pèserait plus autant, peut-être qu'un jour, la douleur me semblerait moins contraignante, peut-être qu'un jour, je m'habituerais.

Nouveau soupire, je fléchissais les jambes, posant mes pieds plus proches de mes fesses. J'étais incapable de tenir en place, incapable de rester coucher sans rien faire alors qu'il était si proche de moi. Ses lèvres me manquaient, le contact de son corps contre le mien, ses caresses, l'intensité et la brutalité de son étreinte. J'aurais pu partir, mais ce serait admettre ma faiblesse, alors je restais, rongée par l'envie de savoir ce qui le retenait ici. Mes doigts pianotaient contre mon ventre, distraitement. Je fermais les yeux et tout ce qui m'apparaissait, c'était lui, plaquant ses lèvres contre les miennes sans la moindre délicatesse, répondant à l'envie primitive de nos désirs. Arg. Je ré-ouvrais les yeux, chassant ses pensées sordides. cela ne devait plus arrivé, cela rendrait les choses bien plus difficile. Ma main se soulevait,venant se plaquer contre mon front. Bordel Emrys, par Merlin, reprend toi. A croire que ce maudit Gryffondor avait des pouvoirs de séduction inestimable. Peut-être que du sang de vélane coulait dans ses veines et que c'est cela qui me poussait à revenir vers lui. Cela aurait été rassurant et surtout, cela me déculpabilisait. Il y avait peu de chance pour que cela soit le cas, mais je m'accrochais à cette idée ridicule et stupide, bien trop satisfaite d'avoir mis la main sur une explication plausible qui expliquait ma faiblesse le concernant.
L. Emrys Black
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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyMer 1 Juin - 22:18

« Tu ne pouvais déjà plus te passer de moi, Lulcéria ? »
« Mes nausées ne pouvaient pas se passer de l'infirmerie. »

Le temps de quelques secondes, je demeurais immobile. Dans ma tête, il n'y avait que la gente féminine capable d'avoir des « nausées », que c'était un code pour elle, un mot passe-partout pour annoncer un problème bien plus gros qu'elles voulaient laisser transparaître. Pour le coup, lorsqu'elles parlent de « nausées », valait mieux pour nous, hommes, de s'éloigner. Ce charmant symptôme augure une mauvaise humeur toute particulière, ou alors, une folie furieuse et destructrice pour nous, qui ne sommes pas fait de la même manière qu'elles, et que par ce simple argument, sommes totalement bannis, ignares, étrangers. En d'autres mots, c'était le mot de code pour nous expulser de la conversation, couper court à celle-ci, nous mettre en garde.

Je laissais les secondes silencieuses planer entre nous, formant progressivement des secondes, rythmées par nos deux souffles qui se faisaient écho. Il n'y avait pas d'autres blessés ou malades à l'infirmerie, nous n'étions que tous les deux, ainsi que l'infirmière qui se reposait sans aucun doute dans ses appartement. Dans la pièce connexe, les infortunés pétrifiés avaient été installés, mais ils étaient placés de manière à être constamment en sécurité et surveillés, de peur que quelqu'un vienne pour réellement arrêter leur cœur, probablement. Au bout d'un certain temps, je me résignais à me retourner dans mon lit, de manière à faire face à celui où s'était allongée Emrys.

« Nausées ». Ce simple mot fondait un certain malaise en moi lorsqu'il sortait de la bouche de la jeune Slytherin. C'était bête, mais la jeune femme l'avait prononcé d'un ton si détaché, si froid, tout en évoquant une pseudo fréquence, que je me faisais des films. Je revoyais mon père me mettre en garde de ne pas déranger ma mère à cause de ses « nausées », ce par quoi je répondais machinalement – après l'habitude d'avoir connu quelques unes des grossesses dont résultèrent mes cadettes – qu'il ne fallait aussi pas déranger le petit frère à venir. Manque de pot, je n'avais jamais eu droit au petit frère que j'avais tant souhaité. En prix de consolation, quatre sœurs infernales mais que j'aimais toutefois, comme tout bon frère qui se respecte. Dans tous les cas, je préférais chasser cette idée de grossesse concernant Emrys. Si la septième année attendait un enfant, je crois que j'irais creuser le trou pour mon cercueil dès que je sortirais des locaux de l'infirmerie, à supposer que son descendant ait la moitié de mon code génétique, bien évidemment. Je fixais la jeune femme un bon moment, comme si nous nous étions jamais disputés, comme si le temps ne comptait plus, comme si à force de la regarder avec tant d'intensité, je finirais par savoir s'il y avait de quoi se soucier ou pas sous ces fameuses « nausées ». Foutues filles. Et si Emrys voulait simplement me faire peur ? Si elle se vengeait ? J'ignorais même pourquoi j'y réfléchissais, en fait. En temps normal, j'étais celui qui n'utilisait jamais de pincettes et y allait franco. Là, je tournais la langue bien plus de sept fois dans ma bouche. Et pourquoi cela ? Parce que j'étais flippé des conséquences, parce que je savais que les conséquences à imaginer, je ne pourrais pas les épauler, je ne pourrais pas y répondre. Finalement, je prononçais précautionneusement :

« Tu devrais peut-être aller chercher l'infirmière, alors. »

Je m'installais plus confortablement dans mon lit, en ne rompant cependant pas le contact visuel que je conservais avec le flanc de l'adolescente. D'une certaine manière, je m'interrogeais sur le fait qu'elle ait pu passer à l'infirmerie ces derniers jours, alors que j'y étais. Je n'avais pas été conscient vingt quatre heures sur vingt quatre, alors, probablement y était-elle passée. Comme il n'était pas exclus de penser qu'elle m'avait déjà vu ici. Dommage, j'aurais aimé voir sa réaction, question de me jouer un peu d'elle, encore et toujours. Finalement, je changeais de position dans mon lit, retournant mon regard sur le plafond. Mes yeux s'habituaient progressivement à la noirceur, délimitant les zones, de manière à ce que je puisse me repérer avec plus d'aisance, mais surtout, comiquement, y voir plus clair dans mon esprit. Pourquoi je m'obstinais à l'observer, alors qu'après tout, elle m'avait bien prouvé qu'elle n'avait plus besoin de moi, qu'elle pouvait facilement tourner la page, comme sortir de ce stupide placard à balais. Un sourire étira mes lèvres, dire que la journée avait si bien commencée. Depuis qu'Emrys m'avait quitté, les « malheurs » s'étaient enchainés, comme quoi, elle était un peu mon porte-bonheur. Et je l'avais perdu. Tant pis, ce n'était pas ici que je pourrais la reconquérir, ou lui faire réviser ses positions. Du moins, ce serait un défi à relever...

Ignatius A. Prewett
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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyMer 1 Juin - 23:16

Le silence. Le bruissement de son corps contre les draps m'indiquait qu'il avait bouger. Sa respiration, calme et régulière, me berçait. Les paupières closent, j'imaginais ce que je ne pouvais voir, de peur d'être prise la main dans le sac et qu'il ne comprenne la raison de ma présence ici, la vrai raison. Je me sentais observer et la chaleur de son regard posé sur ma personne me rassura. Arg. je recommençais. Je m'étais pourtant promis de cesser ses enfantillages et de le chasser de mon esprit, de laisser place à une réelle indifférence, plutôt qu'une indifférence fictive qui était plus invivable pour moi qu'autre chose. J'étais étrangement bien, tourmentée, mais bien. Sa présence seule semblait m’apaiser. Oh mais bordel, Ignatius, qu'est ce que j'avais bien pu faire pour te chasser ainsi? Qu'est ce qu'on avait bien pu faire? Je connaissais mes tords et les regrettais, mais les regrets ne changeraient rien à cette histoire désastreuse. J'avais toujours eut un tempérament de feu. Je me laissais bien trop souvent guidée par mes émotions, sans prendre la peine de réfléchir aux conséquences. J'étais d'une susceptibilité subtilité rare, je prenais tout trop à cœur et j'avais une tendance à comprendre les choses obscure, peut-être parce que j'étais d'une nature pessimiste et que je ne faisais confiance à personne. Je n'avais aucune excuse à ce genre de comportement, je ne pouvais même pas mettre cela sur le compte des mécanismes de défenses, j'étais insupportable, c'était un fait avérer et peu importe ce que je dirais, cela ne changerait pas le fait que j'étais réellement insupportable. Je lui avais hurler dessus, j'avais déverser ma haine sur lui, tout simplement parce qu'il n'avait pas été dans mon sens, tout simplement parce que MOI j'avais oser me livrer et qu'il avait été plus facile de l'en tenir pour responsable. Je m'étais trompée sur toute la ligne, je le savais, mais il avait finit par me parler de Wally. C'était sa seule véritable erreur. Mêlée ma cousine à notre dispute m'avait fait comprendre que notre relation n'était pas aussi sérieuse que je voulais le croire et que lui même, ne la prenait pas avec autant d'importance. Je m'en voulais de m'être autant trompée, d'avoir cru qu'il y avait réellement quelques choses de fort entre nous. Peut-être étais-je la seule à le ressentir !? Je m'étais fié à ce qu'il m'avait dis et à la certitude qu'il avait nous concernant. Mais en y réfléchissant de plus près, cela n'avait peut-être rien avoir avec les sentiments, non, il ne s'agissait peut-être que de l'arrogance d'un garçon qui veut compter aux yeux d'une fille, peu importe cette fille. Après tout, je n'étais pas spécial comme fille, j'étais une allumeuse, j'étais une fille facile, peut-être que c'était tout ce qui l’intéressait. Je soupirais, ne sachant plus trop ce que je devais penser de tout cela, j'étais perdue dans le flot de mes pensées.

Tu devrais peut-être aller chercher l'infirmière, alors. Je clignais des yeux, je ne m'attendais pas à ce qu'il brise le silence, encore moins à ce qu'il ne s'inquiète de ses stupides nausées... Ah moins qu'il ne pense que ses nausées avaient une signification cachée et désastreuse. Cette pensée m'amusa, mais aucune émotion ne vint étirer mes traits. Je demeurais impassible et calme, sans pour autant vouloir paraître froide. Ce jeu était ridicule, j'étais ridicule, j'avais envie que cette mascarade cesse, j'avais envie que l'on se découvre réellement, sans artifice. C'était déjà foutu d'avance, après l'échec que j'avais essuyé la dernière fois, je n'étais certainement pas prête à me livrer à nouveau à lui, je n'étais pas certaine de vouloir m'ouvrir, j'avais trop honte et je craignais trop que tout cela ne soit pas partagé. Je soupirais, je tournais ma frimousse vers lui, pour la première fois depuis longtemps, enfin, longtemps, c'était une façon de voir les choses, je plongeais mon regard dans la profondeur de ses yeux magnifiques. Il me faisait fondre. J'avais la fâcheuse tendance à me laisser distraire par ce genre de détail futile. Ses yeux. Qu'est ce que je pouvais aimer ses yeux. Je les aimais presque autant que son sourire, presque autant que ses lèvres et ses baisers. Ses yeux m'avaient fait perdre le fil, l'espace de quelques secondes seulement. Je pinçais les lèvres l'une contre l'autre et haussais les épaules, mon regard se reportant vers le plafond. Je me sens déjà mieux, je n'ai pas besoin d'une infirmière, j'ai juste besoin de... Je n'arrivais pas à rester dans le dortoir, je n'avais pas envie de déranger les autres. D'une certaine façon, c'était vrai, ou du moins, la dernière partie l'était. Je n'arrivais pas à rester dans mon dortoir, parce que j'ignorais où il était. Je n'avais donc pas menti, pas réellement. Mes paupières venaient à nouveau recouvrir mes yeux. Je pris une inspiration profonde. Je ne suis pas enceinte si c'est ça qui te tracasse. Je m'étais soudain rendue compte que l’intérêt qu'il me portait était peut-être du à ce qu'il croyait... La perspective de le torturer avec cette théorie me semblait alors moins attrayante. J'avais dis cela le plus naturellement du monde, sans la moindre gêne. Je laissais échapper un soupire, bougeant légèrement sur mon lit de fortune pour trouver une position plus confortable. Mes mains quittaient mon ventre pour venir frapper contre l’oreiller pour le gonfler sous ma tête. Il n'y avait rien à faire, je ne me sentais pas à l'aise. Je tournais alors à nouveau mon attention sur le blondinet, me résignant à satisfaire ma curiosité puisqu'il ne semblait pas vouloir la combler. Qu'est ce que tu fous ici Prewett? Pas la moindre agressivité, simplement de la curiosité mal placée, très mal placée. Je ne pouvais pas me passer de lui, je voulais qu'il aille bien et le fait qu'il soit ici me prouvait que ce n'était pas entièrement le cas.
L. Emrys Black
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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyJeu 2 Juin - 1:14

« Tu devrais peut-être aller chercher l'infirmière, alors. »
« Je me sens déjà mieux, je n'ai pas besoin d'une infirmière, j'ai juste besoin de... Je n'arrivais pas à rester dans le dortoir, je n'avais pas envie de déranger les autres. »

Je fronçais les sourcils, le regard fixe contre le plafond de l'infirmerie. Elle ne parvenait pas à rester dans le dortoir et ne voulait pas déranger les autres. Assez étrange, comme comportement. Pour ma part, je n'avais jamais eu le soucis de ne pas réussir à rester dans mon dortoir en pleine nuit, alors que rien ne m'appelait au dehors. Mais peut-être était-ce cela, peut-être Emrys faisait partie des jeunes gens qui ne pouvaient pas tenir sagement dans leur lit alors que quelque chose ou quelqu'un les incitait à en sortir, à quitter sa salle commune et s'aventurer jusqu'ici. C'était l'unique logique que je trouvais à la manière d'agir de la jeune femme, et ça me plaisait assez bien. Bon, cela pouvait être assez étrange qu'elle vienne à l'infirmerie et non ailleurs, mais en y réfléchissant... On pouvait se dresser toute sorte de scenarii. Dans tous les cas, je me contentais de conserver le silence, possédant étonnement le tact de ne pas l'énerver dès le début. Puisqu'elle était là, je préférais essayer d'être gentil un minimum afin de ne pas la faire ramper dans ses cachots.

« Je ne suis pas enceinte si c'est ça qui te tracasse. »

Je tournais la tête vers mon interlocutrice. Lisait-elle dans mes pensées ou les contrôlait-elle si bien qu'elle réussissait à réduire mes doutes à néant d'une manière si détachée, si simple, presque brutale ? Pas que je n'étais pas content d'apprendre la nouvelle, mais il fallait avouer qu'Emrys devenait plutôt déroutante. Je me contentais de rire légèrement, amusé davantage par la situation qu'autre chose. Encore une fois, je ravalais mes commentaires sarcastiques et provocateurs, me disant que je devais paraître bien mal en point pour être si mou avec elle, si... Agréable. Peut-être était-ce la raison pour laquelle elle interrogea, brisant une nouvelle fois le silence :

« Qu'est ce que tu fous ici Prewett? »

Un soupire fila silencieusement entre mes lèvres, tandis que je changeais de nouveau de position, les yeux contre le plafond. La jeune Black se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au coude si elle pensait que je lui raconterais toute l'histoire. Je n'étais pas stupide, et surtout, j'étais extrêmement méfiant sur ce genre de faiblesse que je possédais. C'était sans aucun doute la seule que j'avais, et je la protégeais. L'avouer à Emrys serait comme lui donner l'arme nécessaire pour me mettre à terre continuellement, et me pousser presque jusqu'à la folie, tant cette unique faiblesse avait un impact dévastateur sur moi. Pratiquement personne à Hogwarts était au courant, seulement mes sœurs et Mini, puisqu'elle avait été témoin du déclencheur de cette faiblesse. Et je leur faisais assez confiance pour savoir qu'elles demeureraient tenues au silence. En attendant, je n'allais pas propager moi-même la notion. Et de toute façon, ce n'était pas comme si j'avais réellement le devoir de le faire. Rien que dans ses derniers propos, Lulcéria inspirait les non-dits. D'un ton étonnement détaché, je rétorquais :

« Des nausées. De vraies, cette fois-ci. Mais ne t'en fais pas, je ne suis pas enceinte non plus. »

J'évitais soigneusement de croiser son regard, comme si je craignais qu'elle pige toute l'histoire rien qu'en lisant dans mes yeux. C'était fort probablement impossible, mais dans tous les cas, elle y lirait un profond mal-être, et je préférais m'en préserver. Je n'étais pas cet Ignatius là. J'étais sensé être le Gryffindor impétueux, au caractère de feu, infatigable, sans limites, sans craintes. Pas le vestige alité qui attend que les journées passent, perdant toutes les opportunités de plonger les salles de classes dans de totaux chaos, mettre les dortoirs sans dessus-dessous ou encore briser les règles en rapatriant les septièmes années de Gryffindor en alcool et autres divertissements. Sans oublier celui qui passe le plus clair de son temps à trouver des moyens d'innover en stratégie de Quidditch, en stratégie de vol en particulier. Mon balai me manquait, autant le vrai que celui que je construisais. Toutes les conneries et les passions que j'entretenais me manquaient. J'étais furieux contre moi-même d'être ici, impuissant, et de ne pas trouver la solution pour me remettre sur pieds plus rapidement. Ce n'était même pas quelque chose qui se réglait par une simple potion, c'était plus profond. Trop profond pour un garçon comme moi, qui est sensé être plus que superficiel, qui ne se pose pas de questions et fonce droit devant, même si c'est dans un mur, parce qu'il a l'arrogance de le faire. Je soupirais cette fois bruyamment, déviant le sujet de conversation sur quelque chose qui s'avérait déjà plus impersonnel et agréable :

« Ton équipe est prête à se faire battre à plates coutures par les Hufflepuff ? »

Combien de fois Emrys et moi avions dû nous serrer la main avec le match de Quidditch ? Nous étions capitaines de nos équipes respectives. Autant dire que cela pouvait encore plus agrémenter la compétition entre nous deux. Ou la faciliter, étant donné que nous étions relativement proches. Dans tous les cas, dans nos matchs – « amicaux » pour la plupart, la Coupe n'ayant encore commencée cette année – cela ne nous empêchait pas de nous faire des vacheries. Même si nos postes respectifs faisaient en sorte qu'on ne pouvait pas se heurter directement, d'une certaine manière, on parvenait toujours à se mettre des bâtons dans les roues, elle attrapeuse de son équipe, moi gardien.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyJeu 2 Juin - 9:04

J'avais cru entendre au plus profond de son rire, le soulagement. Ainsi, c'était cela qui le tracassait, uniquement cela. Je m'étais encore une fois laissée emporter par l'espoir de compter un peu pour lui, mais je foutais le doigt dans l’œil, il avait peur pour lui. Enfin, ce n'était pas comme si je me sentais réellement nauséeuse. Je regrettais le plafond magique de la grande salle, me disant qu'il devrait instauré le même ici, dans l'infirmerie, pour que les occupants puissent s'évader un peu entre ses murs. Je fixais le plafond, blanc et terne, sans la moindre nuance de couleur, sans la moindre imperfection, c'était d'une tristesse. Triste, certes, mais mieux que d'affronter le regard de celui que j'aimais un peu trop. Je craignais qu'il ne découvre les raisons de ma visite à l'infirmerie. Je pouvais supporter d'être cette fille obsessionnelle, rongée par l'envie de le voir, de l'entendre et de le sentir, mais je ne supporterais pas qu'il me voit de la sorte, faible et littéralement envoutée par sa personne. Il en jouerait probablement, parce qu'il était ma faiblesse. Une faiblesse que je lui avais plus ou moins avoué il y a quelques jours de cela, mais lui, il n'avait pas eu d'autre idée que de me mettre au défis, de me pousser à partir, à quitter cette pièce. Je n'en aurais pas été capable si le prénom de ma cousine n'était pas tomber. Même si je demeurais terriblement par la comparaison et par l'existence d'une relation entre eux, je devais reconnaître que cela m'avait sauvé, cela m'avait autorisé à repartir en emportant le peu de dignité qu'il me restait. Il avait réussi à m'atteindre et je n'étais parvenue à riposter qu'avec la violence de propos, j'avais tisser un tapis de mensonges, je luis avais balancer tout et n'importe quoi, sous le poids de la colère et de culpabilité que j'éprouvais, non pas pour lui, mais pour moi. Le pire, c'est qu'il savait tout cela. Le pire, c'est qu'il savait bien plus encore. Il me connaissait mieux que je ne me connaissais moi même et cela m'effrayais. Je n'avais plus réellement d'arme contre lui, car il savait comment je fonctionnais, il savait tiré le vraie du faux avec une facilité déroutante. Je restais coincé dans le passé, je restait figée à cause des erreurs que j'avais commise avec lui lors de notre dernière rencontre. J'imaginais les choses telles qu'elles auraient pu être, si je m'étais contenter de passer mon chemin sans l'attirer dans ce placard à balais, si je m'étais contenter de quelques paroles bourrés de sarcasmes et d'ironie. Les choses auraient probablement été plus simple et il n'existerait aucun malaise entre lui et moi. Malheureusement, j'avais été trop impulsive et nous en étions là, l'un près de l'autre, sans savoir comment gérer ce qui nous arrivait. Je n'aurais jamais du venir. Je mourrais d'envie de me redresser et de repartir, aussi rapidement que je n'étais arrivée. Je ne rejoindrais pas mon dortoir, je me contenterais du parc, peut-être même du ponton, près du lac. La nuit rendait ces lieux plus mystérieux et bien plus plaisant. Je m'évadais déjà là bas, cherchant une raison cohérente pour quitter l'infirmerie.

Des nausées. De vraies, cette fois-ci. Mais ne t'en fais pas, je ne suis pas enceinte non plus. J'ouvrais la bouche et la refermait aussitôt, je me mordais la lèvre inférieur pour éviter de dire quoi que ce soit. J'étais démasquée avec tant de facilité. Mais ce n'était seulement le fait qu'il comprenne, c'était le fait qu'il me renvoi mon mensonge à la gueule, qu'il ne me réponde pas et qu'il me laisse dans le doute. Je me rendais compte à quel point notre relation était brisée. Bordel, mais s'il n'osait pas me parler d'un simple séjour à l'infirmerie, c'était que les choses étaient devenues bien pire que je ne l'avais imaginée. J'en avais le souffle coupé. je m'étais promis intérieurement de mettre fin à tout cela, tout ce nous, mais là, j'étais mise au pied du mur, je n'étais pas encore prête et pourtant, je n'avais pas le choix, c'était comme cela. Ton équipe est prête à se faire battre à plates coutures par les Hufflepuff ? Le quidditch. Oui, c'était la seule chose qui nous reliait réellement et le fait qu'il en parle prouvait à quel point les choses s'étaient détérioré, on avait tout simplement plus rien à se dire. Tout était donc réellement finit? On était condamné à se parler de la pluie et du beau temps comme deux élèves qui se connaissaient à peine. C'était insupportable. Fronçant les sourcils, je me redressais. C'était une erreur. soufflais-je, à peine audible. De toute façon, à quoi bon, il avait fait voler le masque. Je descendais du lit, replaçait correctement le t-shirt qui me servait de robe de nuit. Je lui souris. Ne te tracasse pour pour mes Slytherin, ils sont en forme. Quant à toi, remets toi vite car battre les gryffindor sans toi ne serait pas une réelle victoire. Je m'approchais de sa table de nuit, lui volant une sucrerie qui y était posée. Je la glissais entre mes lèvres, le gratifiant d'un sourire et d'un signe de tête en guise de remerciement. J'étais libéré de mon mensonge et j'étais plus libre de mes mouvements. J'étais libéré de lui et je ne devais plus m'arrêter à ce qu'il pensait car vraisemblablement, il n'en avait rien à foutre de moi. Je demanderais à Wally de passer, à moins qu'elle ne sache déjà que tu es là !!!? Oui, j'utilisais ma propre faiblesse contre lui, comme pour prouver que cela ne me faisait rien, évidemment, je ne me rendais pas compte que je faisais tout le contraire, même si je feignais parfaitement la nonchalance et l'impassibilité. Je lui souriais, franchement, tout en m'approchant de lui, je venais tapoter sa joue. Essaye de retrouver un peu de couleur, tu es blanc à faire pâlir un mort !!! Je lui adressais un clin d’œil, je n'étais pas encore partie, non, loin de là.
L. Emrys Black
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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyJeu 2 Juin - 13:32

Le silence nous englobait encore, lourd, bourré de sous-entendus et de malaise. Jouer un jeu ne marchait pas avec nous deux, probablement nous étions nous trop connus au naturel, probablement ne pouvions-nous nous mentir ou nous forcer à être quelqu'un d'autre lorsque nous étions ensemble. On se devait d'être bruts, sinon, l'ambiance en pâtissait, devenait étrangère, bien plus désastreuse que celles que l'on créait généralement par nos caractères qui s'électrisaient continuellement l'un l'autre. Je retenais cette leçon, de ne pas essayer d'être quelqu'un d'autre, de ne pas m'empêcher de dire ce que je voulais dire. Lui mentir, d'une certaine manière, était une erreur. C'était faux, trop faux. Et je ne souhaitais aucunement jouer du faux avec elle, cela constituait une véritable ignominie.

« C'était une erreur. »

Emrys tranchait, me rappelant que l'on avait toujours eu cette sorte de fil directeur entre nous, cette connexion particulière, qu'on ne pouvait définir, qu'aucun mot ne pouvait expliciter. C'était simplement comme ça, une relation alien, étrangère, que personne ne pourrait comprendre ni vivre à part nous deux. Deux pauvres élèves dans une école de sorcellerie qui en abritait des centaines. Deux simples élèves voués à ce sort là, bien trop liés l'un à l'autre pour que ce ne soit pas dangereux. Deux parfaits opposés, que ce soit par couleur ou par famille. Les Prewett et les Black ne s'aimaient pas, c'était un fait. Ils avaient des idées différentes, des agissements contraires. Le seul point commun qui pouvait les réunir était la pureté de leur sang. Et peut-être nous deux. Deux soldats d'un bataillon étranger qui voient leur destin scellé d'une bien drôle de manière.

Une erreur, Emrys avait raison. Jouer ce jeu était une erreur de ma part. Cependant, je me doutais qu'elle n'évoquait pas mon comportement, mais plutôt le sien. Le fait qu'elle soit venue jusqu'ici, qu'elle se soit allongée sur ce lit comme si de rien n'était, prétendant être malade sans nécessiter de l'aide de l'infirmière. Je me bloquais à ne pas fonder toute sorte de théories, une seule me venait spontanément à l'esprit. Mais encore une fois, je préférais me la garder, lâchant simplement de l'implicite dans mes paroles. Cet implicite avait suffit, la jeune Black se relevait et s'avançait de mon lit. Je tournais nonchalamment la tête vers son visage, étonnement calme.

« Ne te tracasse pour pour mes Slytherin, ils sont en forme. Quant à toi, remets toi vite car battre les gryffindor sans toi ne serait pas une réelle victoire. »

Serait-ce un au revoir ? Je fronçais légèrement les sourcils, me gardant de lui répliquer quelque chose. Quelque chose me disait qu'Emrys n'aurait pas fait tout ce chemin simplement pour cela, qu'il y avait quelque chose qui la tracassait elle-même, quelque chose qui l'empêchait vraiment de dormir, quelque chose qui lui était resté en dehors de la gorge et dont je ne parvenais à mettre le doigt dessus. J'avais depuis longtemps abandonné la quête de comprendre la gente féminine dans sa subtilité, et bien que le comportement de mon interlocutrice m'interloquait, je n'aurais jamais pu deviner ce qui suivait.

« Je demanderais à Wally de passer, à moins qu'elle ne sache déjà que tu es là !!!? »

Wally ? Je fronçais les sourcils avec plus d'intensité. Wally... Walburga ? Qui d'autre pourrait avoir un tel surnom, de toute façon... Qui d'autre qui pourrait toucher Emrys à ce point ? Je réfléchis un moment. J'avais évoqué Walburga dans notre dispute, et c'était vrai que la jeune Black s'était évaporée peu après. Mais avait-elle eu un si grand impact ? De si petits mots avaient eu tant de pouvoir sur elle ? Emrys s'était probablement fait une nouvelle fois des films, s'imaginant ce qu'elle ne voulait pas voir. C'en devenait presque comique, si je désirais savoir ce que craignait Emrys, il ne me fallait que d'attendre que ses nerfs lâchent, qu'un simple détail insignifiant vienne échafauder toutes ses peurs. Sa main vint tapoter ma joue, ce qui eut la faculté de me faire revenir sur Terre et par la même occasion, y voir soudainement plus clair.

« Essaye de retrouver un peu de couleur, tu es blanc à faire pâlir un mort !!! »

Je lui saisissais le poignet aussi rapidement que brutalement. Bien que la jeune femme n'eut peut-être pas l'intention de partir tout de suite, je m'étais fait l'idée que si je ne la retenais pas, elle allait une nouvelle fois quitter la pièce dans laquelle nous nous situions. Et cela, je ne le permettrais pas une nouvelle fois. Je me redressais légèrement sur un coude, mon regard rivé dans le sien, le ton catégorique :

« Tu es vraiment bête. »

J'avais prononcé mes mots avec une telle force qu'ils étaient probablement assez blessants. Pourtant, mon esprit s'était déjà envolé vers la suite de mon raisonnement. J'étais cependant fâché. Furieux contre Emrys, d'avoir baissé les bras pour une raison si stupide, si incrédule. Ses craintes m'agaçaient, parce qu'elles me touchaient aussi bien elle que moi. Et puis, merde. C'était ça, nous deux, non ? On n'était pas mariés, on n'avait pas fait un quelconque sermon de fidélité. Elle allait voir ailleurs, je le faisais également. On se fichait des histoires connexes à la nôtre, celles que nous utilisions pour essayer de ne pas paraître encore plus dépendants l'un de l'autre. C'était ça, le marché, c'était comme ça que nous tenions, dans notre orgueil et notre dignité. Et je ne voulais pas qu'Emrys brise tout cela avec le caprice de sa cousine. Qu'elle s'imagine que je donne à la jeune Black plus d'importance que les autres poupées avec lesquelles j'avais essayé de la retrouver, elle, et non une autre. Elle, Lucrétia Emrys Black. Seulement elle.

De plus, je l'avais anticipée sur ce coup là. Sa cousine était un poison, qui me cherchait continuellement, avec ses charmes à la fausse Black. A essayer de me faire céder, à tenter que je succombe à la tentation avec elle, réellement. Elle me traquait, elle me chassait, vampire qu'elle était. Pourtant, par respect pour Emrys, par respect pour les notions de famille qu'elle aurait pu avoir et celle que j'avais moi-même, je l'avais toujours repoussée. A quel prix ? Celui qu'elle me renvoie des torts qui ne m'appartenaient pas en pleine figure, et de plus, qu'elle se permette de restreindre elle-même mon tableau de chasse, y place ses caprices. Je l'avais fait sans son avis, sans ses requêtes, mais l'idée qu'elle me l'impose m'insupportait. Je n'avais pas besoin d'elle. Et dans tous les cas, ce n'était pas la question. Le point important était qu'il n'y avait jamais rien eu entre moi et « Wally ».

« Tu crois vraiment que j'allais coucher avec ta cousine ne serait-ce qu'un jour sur Terre ? T'es réellement si stupide pour croire que j'irais jusque là ? Jamais je ne toucherai à n'importe qui qui soit lié avec toi. JAMAIS, tu m'entends ? Imprime-le bien dans ta petite tête ça, car ça ne risque pas de changer. Ni demain, ni dans un an, ni jusqu'au jour de ma mort. »


Le regard noir, je ne desserrais néanmoins pas mon étreinte autour de son poignet. J'attendais simplement qu'elle réponde quelque chose qui me fasse réagir, qui me laisse entendre qu'elle avait comprit ce point important de ma façon de vivre et d'être. Et seulement après cela, je consentirais à la libérer de plein gré.

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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyJeu 2 Juin - 20:57

Cette violence et cette brutalité. Ses doigts serraient mon poignet, m'obligeant à rester auprès de lui. Tu es vraiment bête. En temps normal, je me serais probablement fais violence, mais j'avais beau me les répéter, cela ne me faisait rien, bien trop satisfaite de retrouver Ignatius tel que je l'avais toujours connu. Je pinçais délicatement mes lèvres l'une contre l'autre pour réprimer ce sourire satisfait qui ne demandait qu'à se glisser sur mes lippes et s'emparer de mes traits. Par chance, ce pincement de lèvres aurait sincèrement pu passer pour de l'embarras, ce qui était plausible vu que j'avais été aussi facilement démasquée sur mes intentions. J'ignorais comme il y parvenait, mais Ignatius était l'une de seule personne au monde à pouvoir tirer le vrai du faux me concernant. Je le toisais, silencieuse, attendant la suite, parce que je me doutais qu'il y en aurait une. Tu crois vraiment que j'allais coucher avec ta cousine ne serait-ce qu'un jour sur Terre ? T'es réellement si stupide pour croire que j'irais jusque là ? Jamais je ne toucherai à n'importe qui qui soit lié avec toi. JAMAIS, tu m'entends ? Imprime-le bien dans ta petite tête ça, car ça ne risque pas de changer. Ni demain, ni dans un an, ni jusqu'au jour de ma mort. Je haussais un sourcil, perplexe. Il n'avait aucune raison de me mentir, mais il n'avait pas de raison de me dire la vérité. Pourtant, je voulais y croire, parce qu'il s'agissait de lui et de lui seul. Il y avait toujours cru, alors que moi, j'avais toujours douté. Douter de lui, de moi, de nous, douter de tout. Il était peut-être temps que je lui accorde ma confiance. Je m'approchais de lui, posant mes coudes contre son lit, je plongeais mon regard dans le sien, sa main retenant toujours mon poignet. Avait-il peur que je parte sans que je lui réponde? Cette perspective m'amusait fortement. Tu viens réellement de dire que j'étais bête? J'étais prête à pester, comme j'en avais l'habitude, mais son regard me réduisait au silence. Je venais délicatement mordre ma lèvre inférieur penchant délicatement ma frimousse vers la gauche. Ma main libre venait accueillir ma main, un soupir s'extirpait de mes lippes. Comment veux-tu que je t'engueule alors que je meurs d'envie de t'embrasser. Et ça, c'est foutrement mal. Parce que c'est toi l’imbécile... Après quelques instants, je me redressais, faisant quelques pas dans l'infirmerie. Mes pieds nus contre le carrelage froid, j'allais et venais, reportant de temps à autre mon attention à lui, non sans lui avoir céder un sourire, amusé et malicieux. Tu sais, j'aurais probablement couché avec ta sœur... Je marquais une pause fronçant les sourcils. Si elles étaient des garçons. Nouveau temps d'arrêt, je fis mine de réfléchir. Je haussais finalement les épaules. Et si elles étaient aussi canon que toi.

Je lui adressais un clin d’œil, revenant lentement vers son lit pour m'y installer sans attendre la moindre invitation. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, j'étais installée à califourchon sur lui, le menaçant de ton index. Maintenant écoute moi bien, la prochaine fois que tu me mets au défis de te foutre la paix, tu t'abstiens, parce qu'on l'a vu tout les deux, j'en suis capable et on l'a vu tout les deux, on se fait vachement chier l'un sans l'autre. J'en avais marre de faire semblant, de contrôler le moindre de mes gestes de peur de me trahir, c'était pas moi, c'était pas nous. Lui et moi n'étions pas fais pour nous mentir et pour jouer de faux semblant, on n'était bon dans notre impulsivité, dans notre façon d'être nous, simplement nous. Cela ne servait à rien de lutter, on finirait de toute façon ensemble, alors pourquoi attendre? Pourquoi se torturer et perdre son temps alors qu'on pouvait être ensemble dans l'immédiat. Je le toisais, me rendant soudain compte de la position dans laquelle je me trouvais. Hésitante, je me demandais si j'avais pu le blesser, après tout, j'ignorais encore ce qu'il avait amené ici. Enfin, il ne semblait pas s'en plaindre et aucune grimace n'avait trahi sa douleur. Tu sais, j'aurais pu te retrouver plus vite, mais je crois que ta super copine... Comment elle s'appelle déjà? Enfin... Tu vois? Le préfète... Enfin soit, ta super copine avait certainement compris que je la suivais et du coup, elle m'a légèrement tenu à distance. Elle a peut-être cru que je voulais me débarrasser du capitaine de l'équipe adversaire... Oh mais attend, c'est pas du tout une mauvaise idée. Je parlais, tout naturellement, comme si le fait de le retrouver n'avait été qu'un jeu entre nous. Je souriais, le plus simplement du monde. C'était comme cela que cela devait être, sans complication, sans sentiment, ou du moins, si sentiment il y avait, il valait mieux ne pas en parler. Ces derniers jours, je m'étais rendue compte que je ne voulais pas le perdre, surtout s'il Wally n'avait aucune chance avec lui, il faudrait peut-être que je la prévienne... C'était terriblement tentant, mais malheureusement, je devais garder le secret, je ne pouvais pas trahir cette pseudo relation qui demeurait dans l'ombre depuis si longtemps. Je souriais, tapotant doucement contre son torse, je faisais mine de replacer correctement ses couvertures. L'infirmière m'était complètement sortie de la tête, mais de toute façon, il y avait peu de chance qu'elle débarque à une heure aussi tardive. La pauvre aurait sans doute été choqué de me voir vêtue de la sorte dans une telle position.


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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyJeu 2 Juin - 22:49

Je tenais fermement le mince poignet d'Emrys entre mes doigts, le regard sombre. J'étais réellement quelqu'un chez qui on pouvait apercevoir les limites, quelqu'un qui mettait un point d'arrêt aux plaisanteries lorsqu'elles allaient trop loin et qui instaurait le sérieux illico presto. Il ne fallait pas toujours rire avec moi, et de toute évidence, je n'étais tendre avec personne. J'avais toujours été cette personne impulsif et assez brutal, qui n'hésite pas à se faire entendre, même si pour cela il doit se montrer violent. Probablement pour cela n'étais-je pas le meilleur des compagnons et serais-je un père bien mauvais. Dans tous les cas, le moins qu'on puisse dire est que je savais prendre les choses à cœur.

Pendant quelques secondes, le silence s'imposa entre nous. Je remarquais que je n'avais pas hésité à hausser le ton. Je me rappelais comment je parvenais à faire pleurer ma toute jeune sœur tant parfois je me montrais dur avec elle. La plupart du temps, ce n'était même pas pour la disputer, simplement pour lui faire comprendre quelque chose sérieusement. Mais dans tous les cas, elle était si sensible, qu'elle se mettait à pleurer, je lui faisais vraisemblablement peur. C'était assez comique, comme un peu alarmant de mon côté. C'était comme si j'avais deux personnalités, le blagueur mignon et le sérieux brutal. Il n'y avait aucune transition entre l'un et l'autre. Aucun d'eux n'avaient de limites, mon côté impulsif était imprimé dans ces deux personnalité. Si bien que, je ne réalisais qu'après coup que j'avais vociféré sur mon interlocutrice. Mais quelle idée, aussi, qu'elle avait eu de penser ce genre de choses. Cette femme avait le don de me rendre fou.

« Tu viens réellement de dire que j'étais bête? »

Voyez vous, c'est de cette manière que l'on comprend que certaines personnes sont fait de la même façon, qu'ils sont fait pour s'entendre, s'accorder, rester ensemble. Le fait qu'Emrys ne réponde pas par la même violence que moi, mais néanmoins avec tout autant de force. Sa tête vacilla sur le côté, charmeuse, alors que sa main libre frôlait mes doigts que je ne détachais toujours pas de son frêle poignet.

« Comment veux-tu que je t'engueule alors que je meurs d'envie de t'embrasser. Et ça, c'est foutrement mal. Parce que c'est toi l’imbécile... »

Mon regard ainsi que mes traits s'adoucirent. Visiblement, le message était passé, et le Ignatius d'origine plus « présentable » pouvait revenir. Je rendais la liberté à son poignet, suivant du regard la jeune femme qui s'était levée du lit et marchait dans l'infirmerie, comme si de rien n'était. Je reprenais une position plus confortable dans mon lit, alors qu'Emrys exécutait des va-et-vient, m'offrant de temps à autre un de ses regards, tout en explicitant :

« Tu sais, j'aurais probablement couché avec ta sœur...Si elles étaient des garçons. Et si elles étaient aussi canon que toi. »

Elle me rejoint, s'installant à califourchon sur mes genoux. J'approchais mon visage du sien, de manière à ce que nos nez se frôlent, mon regard plongé dans le sien. Ses diamants clairs, j'en avais rêvé. Ils me hantaient, autant dans mes rêves que dans mes cauchemars. Lorsque j'avais mal, je les revoyais. Lorsque j'étais bien, ils étaient présents. Je toisais la jeune femme, répliquant :

« Aucune chance. »

Gonflé d'arrogance, je la défiais du regard de me contredire. Bien sûr, je n'en manquais jamais une, et les dernières répliques que nous nous échangions démontraient que notre jeu revenait. Qu'à nouveau, il s'agissait des insupportables Black et Prewett, qui démontraient cette faculté à toute l'école, et surtout, l'un à l'autre. Exécrable, prétentieux, acerbes. On n'avait rien vraiment pour plaire, si ce n'est que de se faire respecter des autres, ce qui nous attirer un certain prestige, une popularité non négligeable. Son index vint me menacer.

« Maintenant écoute moi bien, la prochaine fois que tu me mets au défis de te foutre la paix, tu t'abstiens, parce qu'on l'a vu tout les deux, j'en suis capable et on l'a vu tout les deux, on se fait vachement chier l'un sans l'autre. »


Je souriais en guise de réponse, tandis qu'elle jetait un coup d'œil au lit comme si elle se rendait compte qu'elle n'avait pas forcément le droit d'être ici. De toute façon, vu l'heure tardive qu'il était, vu le sommeil profond de l'infirmière, elle n'avait pas à être hors de son dortoir dans tous les cas. Cependant, ce n'était pas pour me déplaire qu'elle se retrouvait juste sur moi, dans mon lit. Puis, elle reprit la parole. Ce genre de mots que je n'entendais qu'à moitié, ou plutôt, que j'entendais mais n'écoutais pas, bien trop absorbé par quelque chose d'autre. Elle parlait, encore et encore, évoquant Mini, évoquant le passé, jouant avec le temps, avec ma patience. Peut-être d'ailleurs était-ce un de ses stratagèmes pour me faire mijoter, parler de choses qui ne m'intéressaient pas plus que cela et qui ne l'enchantaient peut-être pas non plus vraiment. Mini qui voulait bluffer Emrys, cela me paraissait assez étrange, quand même. Jamais la jeune McGonagall ne s'était douté de ce qui se tramait entre la Slytherin et moi, tout du moins, aux dernières nouvelles.

« Oh mais attend, c'est pas du tout une mauvaise idée. »

Je levais les yeux vers elle, lui répondant d'un simple « Mh » dont j'avais le secret, alors que ses doigts s'aventuraient sur mon torse et remettaient en place la couverture qui nous séparait l'un de l'autre, comme si cela était utile. Je plaçais mes coudes derrière mon dos, me redressant un peu plus de manière à être de plus en plus proche du visage de la jeune femme. J'entendais de nouveau sa respiration, son souffle mécanique, qui caressait bientôt mon visage de sa chaleur. Je replongeais mon regard dans ses yeux, bien que son regard à elle était posé sur la couverture et le mouvement de ses doigts.

« Je dirais même que cette idée mérite une étude approfondie... »

Je haussais légèrement les sourcils, un air malicieux apparaissant sur mon visage. Déterminé à ne gaspiller aucune autre seconde, mes lèvres prirent possession de celles de la jeune femme, sans aucune délicatesse, sans avertissement. Elles me faisaient de l'œil depuis quelques bonnes minutes, il ne fallait pas s'attendre à ce que je reste passif bien longtemps. Et elles m'avaient tant manqué, que perdre mon temps en narguant et risquer de jouer au plus patient avec Emrys était proscrit. Je voulais l'embrasser là, ici, tout de suite. Avec cette même passion inépuisable, cet amour tout particulier qui nous rendait dingues.

Spoiler:
Ignatius A. Prewett
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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptySam 4 Juin - 21:19

Je dirais même que cette idée mérite une étude approfondie... Ses lèvres se plaquèrent contre les miennes, m'obligeant à me taire une bonne fois pour toute. Je saisissais sa tête entre mes mains. Insouciante, je ne pensais qu'à lui. Nous étions là, au beau milieu de l'infirmerie, partageant le même lit sans la moindre gène. Nous étions tout sauf convenable, mais nulle n'était censé le voir, nulle n'était censée savoir. La pièce serait gardienne de notre secret, comme l'avait été un grand nombre de pièce avant cela. La réalité s'envolait dans l'étreinte de ses pas. Il n'y avait ni passé, ni présent, ni futur. Il n'y avait plus de conséquence. il n'y avait que nous, simplement nous, nos corps unis dans un parfait accord. J'oubliais tout, comme envouter par les goûts de ses lèvres, je m'abandonnais, je perdais le contrôle, je m'autorisais me laisser guider. Nous menions la danse à deux, se calquant l'un à l'autre comme s'il n'y avait rien de plus naturel au monde, comme si nous étions les deux parties d'un seul être, complémentaire. Je coupais cours au baiser, mes lèvres quittant les siennes pour murmurer, malicieusement. Je propose qu'on passe directement à la pratique. Je l'obligeais à se recoucher, moi sur lui, lui contre moi, nos lèvres plaquées l'une contre l'autre. Ma langue se glissait contre ses lèvres pour en franchir le seuil. Sensuel et aguicheuse. Nous étions habitué l'un à l'autre, je savais parfaitement ce que je devais faire, je n'avais pas besoin d'explorer son corps à la recherche de faiblesse et de point sensible, je le connaissais, lui et son corps, dans les moindres détails, sans que je ne puisse jamais m'en lasser. je m'en délectais, glissant mes mains contre son torse. Ses lèvres contre les miennes, j'y cherchais un seconde souffle, ne voulant me soustraire à sa bouche, je m'autorisais à retenir ma respiration, simplement pour prolonger un peu plus ce baiser. Ma tête me tournait. Etait-ce lui qui me faisait pareil effet ou cet étourdissement était-il seulement du à mon cerveau qui n'était plus suffisamment fourni en oxygène. Je n'en savais rien, je ne m'en inquiétais pas, sans doute était-ce un peu des deux. La respiration haletante, je quittais ses lèvres l'espace de quelques secondes pour mieux y revenir, avide de sentir leur chaleur enivrer les miennes et embraser le reste de mon corps. Mes doigts dessinaient sa musculature que le tissus qui recouvrait sa peau ne pouvait nullement masquer. Je n'en imaginais que trop bien la puissance de son étreinte et la force avec laquelle il pouvait s'emparer de moi. Les contours de ses formes abdominale me rappelait quel athlète il était, mais plus encore, l'impulsivité et la violence dont il pouvait faire preuve à mon égard. Cela ne rendait que plus avide de ses lèvres, de ses mains parcourant ma peau. Mon cœur s'emballait, avant même que ses doigts experts ne se risquent à m’effleurer. J'en frémissais d'avance.

Par merlin, comment étais-je parvenu à me passer de lui. Je ne pouvais pas être plus proche de lui et pourtant, j'en voulais plus, je n'en avais pas assez, j'avais envie de lui, tellement plus. Insatiable, il en fallait plus pour assouvir mon envie de lui, de son corps, de sa voix, de son souffle, des ses caresses. Tout en lui m'emportait, attisant mon désir. Il était pourtant arrivé que l'on ne puisse se retrouver pendant des jours, des semaines, mais c'était différent. Jamais auparavant nous n'avions été si proche de nous perdre. Nous avions toujours eu le pouvoir de nous voir et de nous abandonné l'un à l'autre si nous le désirions, mais là, c'était différent, c'était inédit dans l'histoire de notre relation, pour la première fois, nous ne pouvions céder, séparé par une barrière ridicule instauré par une dispute qui l'était tout autant. Nous n'avions jamais connu le poids de l'interdiction avant cela et cela n'avait fait qu'accentuer cette passion dévorante qui nous liait l'un à l'autre. J'étais incapable de rester sage, incapable d'attendre plus longtemps, je n'avais qu'une envie, me débarrasser des vêtements qui m'empêchait d'être en contact avec sa peau, je ne pouvais plus attendre, j'avais besoin de sentir la chaleur de son corps dénudée contre le mien. Fébrile, j'étais en manque de lui, je ne pouvais pas me passer de lui. Il était comme une drogue, une drogue qui n'appartenait qu'à moi, peu importe les filles avec lesquels ils se perdait l'un temps d'une nuit, j'étais la seule à l'avoir dans la peau, j'étais la seule qu'il aille dans la peau. Je comprenais enfin toutes ses certitudes, je les adoptais, pire je les faisais mienne. Dans ma hâte, je faisais sauter un bouton. Je déboutonnais le reste de son pyjama, sans prendre la peine de me soucier des dégâts engendrés, pourvu qu'il s'en débarrasse. Ils auraient du penser à se retrouver la nuit auparavant, il y avait moins de vêtements, moins de détails et plus de facilité à s'en défaire. C'était certes moins esthétique et séduisant, mais beaucoup plus pratique. Mes mains se satisfaisaient enfin, parcourant sa peau, redessinant les contours de son corps dans des caresses intenses, forte et impatiente. Cette fois-ci, je ne comptais pas gâcher cet instant avec des paroles inutiles, je gardais le silence, profitant de ses lèvres encore et toujours. Je les chérissais, ses lèvres. Je chérissais tout de lui et mes mains le lui rendait bien, encanaillant contre ses courbes délicieuses et parfaites. Je me redressais le quittant juste le temps de me débarrasser de ce t-shirt qui me servait de robe de nuit. j'en revenais à lui, reprenant ses lèvres contre les miennes, comme pour rattraper le temps que j'avais perdu avec mes raisonnements d’imbécile irréfléchie.

L. Emrys Black
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MessageSujet: Re: IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre   IGNATIUS&EMRYS ♠ J'en peux plus de l'attendre EmptyJeu 16 Juin - 13:34

C'était comme un saut, ça avait toujours été comme un saut. Ce n'était ni le bond, ni l'atterrissage, elle était la chute. Ce moment où il n'y a rien pour nous retenir, où l'on se sent déraper, où on perd tout contrôle sur la vie, notre destin, nous-même. Elle était cette sensation, cette montée d'adrénaline, ces pulsions instinctives. A chaque fois que je l'embrassais, je chutais. Je tombais, inlassablement, dans les méandres de notre relation. J'ignorais tout d'elle, tout en la connaissant si bien. J'ignorais comment tout cela allait se finir, et jamais je ne le saurais. Je conservais mon contrôle en connaissant tout ce qui entourait cette chute, en étant conscient d'Emrys, de la connaître dans son intégralité. C'était comme ça que je régnais, c'était de cette manière que j'avais l'impression de la posséder, de l'avoir à moi seul, d'être son roi. Mais il y avait bien quelque chose que jamais je ne pourrais ne serait-ce effleurer une seule fois, une chose que jamais je ne serais capable de maîtriser, même pas dans une bien minime mesure. Une chose qui rendait notre relation si explosive, probablement, et qui me rendait fou d'elle. Une chose qui faisait de moi quelqu'un d'autre bien que je luttais à être toujours le jeune homme arrogant et confiant que j'avais toujours été. Et cette chose, qui me déstabilisait autant que me contrôlait, cette chose qui jouait avec moi comme un vulgaire pantin désarticulée, c'était l'emprise qu'elle avait sur moi. Ce qu'elle invoquait en moi, ce qu'elle était capable de me faire ressentir chaque jour, chaque seconde passées avec elle.

Mais ça ne m'effrayait pas. Si Emrys avait craint notre « futur » ensemble, si, en criant au loup, elle avait finit par nous éloigner l'un de l'autre, je ne serais pas dupe pour répéter sa faute. Je ne voulais pas savoir, de toute façon. Je voulais conserver cette illusion de tout contrôler, d'être tout puissant sur ce royaume. C'était plus facile à vivre, et tellement plus délicieux. Tout pouvait certes s'envoler en fumée en une seule seconde, comme cela s'était bien ébranlé la dernière fois dans ce placard à balais. Mais prendre le risque en valait tellement la peine, cette vie en valait tellement le coup. Mes lèvres prenaient possession des siennes, tout aussi assurées que capricieuses. Je n'attendrais pas, je n'avais pas envie d'attendre, je n'avais pas envie de jouer au plus fort. Cette nuit, je voulais pas qu'on se batte pour savoir qui était plus fort que l'autre, je voulais qu'on se place sur le même pied d'égalité. Qu'on ne se voile pas la face devant notre statut de pures victimes de cette liaison indéfinissable. Cette nuit, j'agissais pour faire en sorte que ça changerait.

« Je propose qu'on passe directement à la pratique. »

Ses mains se pressèrent contre mon torse de manière à me recoucher sur le lit où nous étions. Mes yeux ne la quittaient pas, jusqu'à ce que nos lèvre s'unissent de nouveau dans une de ces valses amoureuses et passionnées dont nous avions le secret. Les souffles se coupaient, les tambours de nos cœurs battant à l'unisson, de plus en plus fort, comme s'ils voulaient se répondre l'un à l'autre, comme s'ils voulaient narguer les autres de la symphonie dont ils étaient capables et qu'ils produisaient en cet instant précis. Car c'était le début de la chute. Je percevais ses doigts parcourir mon corps à travers l'étoffe de mon pyjama alors que je prolongeais le jeu de nos baisers qui ne voulaient jamais s'arrêter, qui séparaient nos lèvres que pour reprendre un souffle qui se consumait bien rapidement en se mêlant à celui de l'autre, de tout son soûl, jusqu'à la dernière dose d'oxygène.

Ses doigts finirent par se focaliser sur les boutons de ma veste. Ils cédaient un à un, les pans de mon haut finissant par suivre avec moins de discrétion mon torse qui gonflait au fur et à mesure des respirations qui s'intensifiaient. Je finissais par saisir son visage entre mes mains, l'obligeant à partager un dernier baiser, encore plus fort que les autres. Surpasser nos limites, aller au-delà même de l'humanité, tâter nos limites, défiant les lois de la nature pour celles de ce que beaucoup nommait « Amour. » Je réprimais un frisson lorsque ses doigts frais abordèrent ma peau nue et captais son regard quelques instants alors qu'elle se redressait, se défaisant du t-shirt qui lui servait de chemise de nuit.

Un sourire étira mes lèvres alors qu'elle se penchait de nouveau sur moi. Ses cheveux tombaient en cascade le long de ses épaules d'ivoire. Je me redressais légèrement, l'attirant davantage contre moi. Cette nuit, les précautions seront certainement mises de côtés. Pas de sortilèges de silence, pas de retenue. Juste la vie, dans toute sa simplicité, avec toutes ses surprises, la vie bonne ou mauvaise. Faire de cet événement quelque chose de chaotique dans sa totale pureté. Je rejetais les draps, saisissant Emrys pour renverser la situation, la mettre à ma place, le lit grinçant comme ultime réponse à ce moment vif. Je me débarrassais des dernières pièces de vêtement, laissais mes doigts longer une dernière fois son corps, et plongeais mes yeux dans les siens alors que nous ne faisions plus qu'un.

D'une façon inexpliquée, c'était toujours dans ces moments-là que je ne voyais jamais aussi clair.
Ignatius A. Prewett
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