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 Il y a des choses que l'on ne peut taire à jamais (Aëlys)

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MessageSujet: Il y a des choses que l'on ne peut taire à jamais (Aëlys)   Il y a des choses que l'on ne peut taire à jamais (Aëlys) EmptyJeu 28 Avr - 16:55

Rhapsody & Aëlys

« Alors Wayoff, on traîne dans les couloirs maintenant ? Fait gaffe à toi, avec la chambre ouverte les sangs de bourbe ne vont pas tarder à tomber ». Blaine le poussa légèrement de la main et se lança dans une tirade qui menaçait les né-moldus, chose très facile à entreprendre pour lui puisqu'il vouait une haine superficielle aux gens qui n'étaient pas de son espèce et de son rang. Rhapsody, plongeait jusqu'alors dans un livre de potion ne pris même pas la peine de réagir à la remarque, sachant pertinemment que son cousin trouverait toujours quelque chose à répondre contre lui. Blaine s’octroya le droit de rire à gorge déployé tandis que ses acolytes et amis sans cerveau se mirent à rire « Fait attention à toi Wayoff. Histoire de pas finir comme ton frère.» Blaine n'eut même pas le temps d'analyser la situation qu'il s'était retrouvé encercler par des lianes toutes droit sorties de la baguette de Rhapsody, ce-dernier affichait un air menaçant et se retient un instant de ne pas clouer son cher cousin contre le mur. La haine emplissait le regard du jeune homme, son coeur avait fait un énorme bond dans sa poitrine et avait rebondi contre sa cage thoracique, créant ainsi cette impression de nausée qu'il détestait par dessus tout. Une envie folle s'était emparé de son cerveau, celle de faire souffrir Blaine comme lui avait souffert, trouver un moyen de le détruire intérieurement, faire quelque chose pour que la douleur s'arrête enfin.

« Monsieur Wayoff descendez cette baguette tout de suite et laissez donc Monsieur Rüsth tranquille je vous pris.» La voix du professeur résonnât aux oreilles de Rhapsody qui fut alors obligé de rendre à Blaine sa liberté. Ce-dernier ne demanda pas son reste en s'enfuyant à toute jambes dans les couloirs tel une chocogrenouille. Le jeune Ravenclaw sentait de plus en plus son coeur battre dans ses temps, comme si le sang était monté d'un seul coup pour ne plus redescendre. Il baissa sa baguette mais ne la rangea pas pour autant, attendant comme un chien mal élevé la sentence qui pourrait lui tomber sur la tête. Cependant le professeur passa outre et renvoya Rhapsody à ses propres occupations, chose qui perturba fortement le jeune homme, habitué à subir toutes sortes de retenues il avait maintenant perdu l'habitude de les compter. Le jeune homme s’éloigna donc et se dirigea lentement vers la volière, sans même connaître la raison de cette envie.

L'air ambiant était chaud et humide, un temps agréable dont les élèves avaient décidés de profiter en s'installant sur les rives du lac ou encore à l'ombre des arbres. Rhapsody traça son chemin sans s'arrêter avec pour seule envie celle de fuir ce monde, ces gens qui n'arrêtaient pas de le bousculer pour quelconques raisons. Sa mélancolie pouvait se lire sur son visage, bien qu'il n'ait pas pour habitude de sourire à chaque instants l'on pouvait remarquer les passages des larmes sur ses joues. Il avait cette envie folle de fuir, de courir à toutes jambes sans jamais se retourner, une envie de nouvelle vie, une envie d'adrénaline. Il arriva à la volière avec cette impression de vie bâclée, et quelque larmes perlant sur ses joues.

" L'odeur de ton odeur empli toujours mes narines, c'est comme si tu ne m'avais jamais quitté Frédrérick. Chaque jours qui passe ne fait que s'écouler lentement, comme la vie avait pris un mouvement de recul. Aujourd'hui, c'est encore plus dur que les autres jours."

Rhapsody releva la tête de son carnet et plissa les yeux pour éviter les larmes d'envahir ses jours. Ce n'est que quand il entendit du bruit qu'il prit conscience que quelqu'un était entré dans la volière alors qu'il écrivait. D'un geste il se redressa et sécha ses larmes d'un revers de la main.
Rhapsody L. Wayoff
HOMINUM REVELIO !
Rhapsody L. Wayoff

Septième année


Masculin
PARCHEMINS ENVOYES : 41
DATE D'INSCRIPTION : 09/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 31
FRIANDISE PREFERE : La mousse au chocolat.
PATRONUS : Un fennec
HUMEUR DU JOUR : Vagabond.



Il y a des choses que l'on ne peut taire à jamais (Aëlys) Vide
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MessageSujet: Re: Il y a des choses que l'on ne peut taire à jamais (Aëlys)   Il y a des choses que l'on ne peut taire à jamais (Aëlys) EmptyVen 29 Avr - 20:54

Et si je souriais, je me jetais dans vos bras. Verriez vous alors ce que je vois maintenant ?
Fuir. Tout le monde souhaite fuir. Solution alternative. Au pire mourir. Mais tout le monde à certainement fuit au cours de sa longue et triste existence. Elle a fuit. Un moment. Et elle s'est arrêtée nette. Et elle a affrontée son monde comme il était. Je ne dis pas qu'elle a réussit. Elle n'a pas réussit. La vie l'a tuée. Au sens où l'enfer serait plus doux qu'une journée sur terre. Mais elle a arrêtée de fuir. Elle a trouvée la seule force rentable chez elle, et elle l'a utilisée pour s'arrêter et ne plus fuir. Loyauté. Je crois que le nom de cette force est loyauté. Être loyale. Pour les autres, pour elle. Surtout pour elle. Et je crois également qu'elle est sur une pente de la montagne de la guérison. Mais, elle est haute cette montage. Aëlys n'a peut-être plus cette force. Celle qu'elle avait auparavant. Ayant perdu courage, dignité et fierté. Aëlys n'est celle qu'elle prétend être. L'ange extérieur qui ne reflète aucunement le démon de l'intérieur.
Lettre. D'une écriture manuscrite, à l'odeur de mûre. Et les frissons parcourent son corps. Traverse l'échine. Transperce sa tête. Maman. Et dans ses pensées les plus profondes murmurent, je hais maman. Haïr au point de ne plus pouvoir porter un nom. Au point de tuer. Vilain petit canard, l'Aëlys. Tout ça parce que mademoiselle est évidée de pouvoir magique. L'honneur. L'honneur de la famille bafouée par son visage d'ange. Mais cette fois-ci la lettre n'aura plus l'effet habituel. Non. Cette fois-ci, il y aura une réponse. Enflammée, tuant. Une bombe à retardement mettant un vol de chouette pour parvenir à destinataire. Aujourd'hui, notre ange désire prendre sa revanche. Revanche sur une jeunesse privée d'amour et d'eau fraiche. Alors les lettres deviennent rouges, et les mots glacés. Aëlys n'épargne rien ni personne. Et chaque détails est racontés avec son importance. Tout est important, absolument tout.
«  [..] L’animosité de vos comportements ne sont plus étonnants. Je ne suis plus une enfant. Et je suis fatiguée de recevoir des lettres comme les précédentes. L'émancipation existe. Et ce serais un honneur pour moi de me séparer de ce nom de famille qu'est St-Johns. Vous êtes stupides, pas très intelligents. Vous puez le narcissisme, et pourtant vous n'êtes qu'un tas d'humus répugnants. Vous n'avez aucune conscience, aucune réflexion. Et vous haïr n'est que la première des solutions. Je vous hais depuis toujours. Je suis née en vous haïssant. Alors je pense que continué à m'envoyer des lettres comme les vôtres ne m'apportent guère. Ne m’intéresse guère. Vous usez de l'encre pour moi, généreuse situation. Mais elles s'entassent, se jettent à la poubelle, après la lecture des trois premiers mots. Non, réellement. Arrêtez ! Vous semblez encore plus pitoyable. Vous serez plus sadique en m'abandonnant. Plus loyaux également. [..] En faites, je crois que vous cherchez à ce que je vous donne de l'importance. Oui, aujourd'hui j'en donne, tout simplement car il le faut. Vous harcelez systématiquement pour un rien. Alors, mettez à terme vos jérémiades. Plus couramment, fermez votre bouche. Arrêtez d'écrire, vos mots n'ont pas d’impacts. Votre choix a été fait dès le départ. Faites votre vie. »
Tendrement s'empare d'une lettre blanche. Aëlys a tout dit. Tout ce qu'elle avait à dire. Et la missive rendra aveugle la lectrice. Et la missive éclatera au grand jour. Ce n'est qu'une question d'heure. Ce n'est plus qu'un bonheur pur et parfait.
Les couloirs. Peuplés. Elle déteste ce monde. Cet attroupement. Tout un jour doit disparaître. Non pas de façon meurtrière, juste s'en aller. Partir. Pour un silence. Une silence reposant. Sans bataille, ni embrouille. Pas de cahier, ni d'amitié. Encore moins d'amour. Et puis, elle marche. Les pas, un par un. Devant soi. On l'appelle, peut-être. Mais rien ne semble casser la détermination qu'elle met. Aller à la volière. Donner la lettre à sa chouette. Tout va bien. Tout ira bien. Tout va bien. Tout ira bien. Et elle se répète ces mots, sans arrêt jusqu'au bas de l'escalier. Elle sourit. Plénitude. Elle entreprends alors son ascension. Mais tout change de ton, lorsqu'elle le remarque. Essuyant ses larmes du revers de la main, se relevant précipitamment. Elle force alors le sourire réconfortant. Se réserve de dire : Qu'est-ce qui se passe ? S'avance, le prend dans se bras. Un long contact fusionnelle où toute sortes de sensation s'évade de l'entente de leurs corps.
- Rhapsody.. dit-elle tendrement
Elle n'avait remarqué, ni le temps qu'il faisait. Ni les chouettes qui paillaient derrière. Hypnotisée par le parfum de son ami. Leur mélancolie commune devenait presque mortuaire. Tuant chaque être vivant. Fanant les fleurs se trouvant sur leur passage. Aëlys n'osait plus bougée. Trop bien. Et la chaleur de leur corps se confondant. Et sa tête relevé tenant sur son épaule. Fermant ses yeux clairs. Se retenir. Aucune larme. Mélancolie. Tristesse. Moment tendu. Promettant monts et merveilles.
Aëlys St-Johns
HOMINUM REVELIO !
Aëlys St-Johns

Sixième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 20
DATE D'INSCRIPTION : 14/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 29
FRIANDISE PREFERE : ec.
PATRONUS : ec.
HUMEUR DU JOUR : ec.



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