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mom, dad, i'm a wizard.

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La petite était debout près de sa mère. Quelques flocons tombaient mais rien qui ne fut comparable à la tombée de neige qu'il y avait eu quelques jours plus tôt. Tout était très calme, le jardin qui d'ordinaire abritait les cris d'enfants était incroyablement silencieux. La petite restait immobile à côté de sa mère qui était tout aussi immobile qu'elle. Les deux étaient pétrifiées, l'une profondément choquée, l'autre endormie pour un sommeil éternel. La petite fille ne bougeait pas, elle continuait de regarder sa mère droit dans les yeux. La peur l'habitait tout comme l'incompréhension et autre chose, un déchirement de l'intérieur qui brûlait. C'était quelque chose de difficile à décrire, ça blessait, comme si l'on avait versé de l'acide dans ses veines et qu'ainsi, son cœur agonise sous l'effet de la douleur. Le spectacle était tout ce qu'il y a de plus atroce. Le corps de la mère était arqué d'une manière impossible et ses traits marqués laissaient encore voir la terreur qu'elle avait ressenti. Et la petite fille, sa fille comme le prouvaient les traits fins et délicats que l'on retrouvait d'un visage à l'autre. Elle ne bougeait pas, attendant sans aucun doute possible le réveil de sa mère. Toutefois, il y avait aussi quelque chose de singulier dans cette scène. La fillette avait beau être jeune et ne semblait pas comprendre, elle restait malgré tout droite devant le cadavre gisant de sa mère. Pas de signe de panique, pas de gestes désespérés, cette fillette semblait tout ce qu'il y a de plus calme. Les flocons continuaient de tomber, totalement indifférents à ce qu'il se passait, à l'étrange horreur qui ressortait de cette image. Personne n'aurait pu dire ce qui se passait dans la tête de cette petite fille dont la mère, morte, gisait sous ses yeux. C'était peut-être le plus terrifiant et ne pas connaître les pensées de cette fillette était certainement préférable. Qui pouvait imaginer ce qu'elle avait pu faire ? Elle semblait si inoffensive qu'il semblait fou, au premier abord, de décréter qu'elle avait pu commettre un acte effroyable mais lorsqu'on regardait plus attentivement son comportement et son absence totale de réaction, une éventuelle culpabilité apparaissait et ne semblait pas une idée si folle que ça.
Puis, sans que rien ne puisse le présager, la mère allongée dans la neige molle ouvrit les yeux et murmura d'une voix totalement neutre et uniforme : « les morts ne vivent pas. »

« - Réveille toi, Willy. Tu as encore fait un cauchemar. »

La jeune Willow se réveilla, les mains moites et tremblantes. Le dortoir était plongé dans l'obscurité, la nuit était noire au dehors et c'est pour cette raison que la plupart des élèves de Poudlard ne fermaient pas les rideaux des dortoirs, certains, plus malchanceux étaient exposés plein est et par conséquent, les rayons matinaux du soleil étaient susceptibles de les réveiller plus tôt qu'il ne le fallait. Willow Lovegood se laissa tomber lourdement sur son oreiller et bougonna à sa camarade qui l'avait réveillée :

« - Désolée. Qu'est ce que j'ai pu raconter cette fois ?
- Toujours pareil, une phrase étrange comme "les morts ne vivent pas" ou quelque chose comme ça. »

Le silence retomba dans la chambre et Willow, allongée les yeux grands ouverts dans la pénombre tenta de démêler tout ce qui s'accumulait dans sa tête. Ce rêve terrifiant qu'elle faisait depuis maintenant six ans devenait insupportable, elle n'arrivait plus à récupérer le sommeil qui lui manquait et malgré le fait qu'elle soit désormais habituée à ce rêve, elle en avait marre de ne pas réussir à comprendre cette énigme qui semblait pourtant tout sauf compliquée. Elle fixait les poutres du haut plafond du dortoir et respirait d'une manière saccadée, encore troublée du rêve qu'elle venait de faire. Elle inspira longuement et expira jusqu'à ce qu'un rythme respiratoire normal lui revienne.

« - Écoute, je n'en peux plus de tout ça, Willow. Ce n'est plus possible de dormir, j'ai passé la nuit dernière dans la salle commune. Il faut que ça s'arrête.
- Je suis désolée, ce n'est pas ma faute. Je ne contrôle pas mes rêves, si je pouvais j'en choisirais d'autres, des beaucoup plus gais, figure-toi !
- Tu devrais aller voir l'infirmière. Tu dois avoir un problème, et si tu pouvais le régler le plus rapidement possible, ça serait mieux pour tout le monde. Bonne nuit. »

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ϟ février 1939

« - Robyn sors de là. Ça fait trois jours que tu n'es pas sortie. Si tu ne sors pas, j'enfonce la porte ! »

Des coups furent frappé à la porte de la chambre tandis qu'un silence de mort s'empara de la maison. Une jeune femme blonde comme les blés posa une main délicate sur l'épaule du père enragé qui fulminait de voir sa fille de treize ans lui tenir tête aussi obstinément. Il était certainement un peu plus âgé qu'elle car ses cheveux commençaient à refléter des nuances de gris par endroits. En revanche, ils ne devaient pas avoir un grand écart d'âge car la femme n'était une petite jeune d'une vingtaine d'années.

« - Elle finira par se calmer. Laisse lui du temps.
- Je suis navré qu'elle réagisse de la sorte. Son frère a été si compréhensif, lui. J'aimerais tellement qu'elle comprenne.
- Même pas en rêve ! »

Le père grogna contre sa fille et assena un coup de pied dans la porte qu'il regretta. Puis, il fit demi-tour et longeant le long corridor, il quitta l'étage pour rejoindre le rez-de-chaussée. Toutefois, la femme resta devant la porte. Elle s'adossa contre le mur qui faisait face à la porte et attendit patiemment. Elle resta là longtemps, près d'une heure, si ce n'est plus. Et puis, finalement, la nuit totalement tombée, la porte s'ouvrit doucement et une petite tête apparut. Puis, la fillette sortit complétement de sa chambre sans se rendre compte de la présence qui occupait le couloir. Lorsqu'elle se retourna après avoir fermé sa porte à clé, Willow la vit enfin et sursauta violemment. La femme sourit gentiment à la jeune fille qui l'ignora royalement.

« - Attend, Willow. » à l'entente de ce nom, la brunette se retourna et la regarda longuement. « Je sais ce que tu ressens. J'ai vécu ça aussi à une époque et je comprends. Il faut que tu saches que je ne suis pas là pour prendre la place de ta mère.
- Taisez-vous. Vous ne pouvez pas comprendre, personne ne le peut même ceux qui ont vécu la même chose.
- D'accord, si tu veux, dans ce cas, je ne comprends pas tout à fait. Mais écoute moi bien : je ne vais pas prendre la place de ta mère. Je ne suis pas ici pour ça.
- Non, vous êtes ici à cause du titre et de la fortune plutôt, c'est bien ça ? Nous n'avons pas besoin de vous ! Ni mon père, ni moi.
- Je ne dirais pas la même chose que toi, Willow. Ton père t'aime beaucoup, et je t'aime beaucoup aussi. Il faut que tu arrêtes tes bêtises. Je ne vais pas prendre la place de ta mère.
- Arrêtez de dire ça ! C'est ce que vous allez faire, je le sais ! Mon père aussi le sait, c'est pour ça qu'il vous aime tant. Parce que vous êtes sa copie conforme, il pense que vous pourrez me soulager en prenant le rôle de mère mais je n'ai pas besoin d'une mère de secours !
- Tu n'en es même pas convaincue toi même. Tu sais que je peux t'aider, je ne serais pas une mère, encore moins une mère de secours mais je peux être ton amie. Et toi et moi nous avons toutes les deux que tu as besoin d'amies. »

Un silence soudain envahit le long couloir. Willow ne détachait pas son regard de cette femme, qui ressemblait étrangement à sa mère, et qui venait de lui prouver qu'elle ne se laisserait pas faire, qu'elle n'abandonnerait pas la bataille aussi facilement. Puis, aussi surprenant que cela puisse être, la jeune Willow se détendit et un sourire pointa au bout de ses lèvres. Un sourire sincère qu'elle adressait à cette femme qui lui faisait face et qui venait de lui prouver qu'elle était déterminée à l'aider et à être présente pour elle.

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Ça faisait plusieurs années déjà que la jeune Willow se savait promise à un jeune homme comme il le faut et dont le sang était aussi pur que le sien. Elle l'avait déjà vu, bien entendu et le fait est que ce n'était pas le genre de mariage qui tombait à pic car les deux intéressés tombaient éperdument amoureux l'un de l'autre. Non, ça ne s'était pas vraiment passé comme ça. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Willow avait beaucoup de mal à accepter sa nouvelle condition de fiancée.

« - T'es sûre qu'on a le droit de faire ça ?
- Mais oui, t'en fais pas.
- Ton père ne va pas rentrer d'un moment à l'autre ?
- Il risque de rentrer tard cette nuit mais, ne t'inquiète pas, j'ai déjà tout prévu : tu es un camarade de classe qui m'aide à rattraper.
- Tu crois vraiment qu'il va gober ça ?
- C'est ça où tu dois passer par la fenêtre, à toi de voir. »

Elle se débrouillait toujours pour que les garçons acceptent. Après tout, la réputation de monsieur Lovegood n'était plus à vérifier, il n'avait jamais hésité à aller à Poudlard en personne pour parler de sa fille aux professeurs voire au directeur, ou bien les parents d'un garçon qui avait été un peu trop entreprenant avec sa petite fille. Ce qui correspondait bien souvent à des garçons dont Willow voulait se débarrasser. Bien que ça ne soit pas non plus son genre, il suffisait qu'elle avoue avoir passer du temps avec un camarade ou que son père découvre une quelconque lettre dans les affaires de Willow et il s'emballait aussitôt. Si la réputation de monsieur Lovegood n'avait plus à être remise en cause, la réputation de la jeune Willow n'était plus non plus à prouver. Si son père se permettait d'aller frapper chez une famille dont le garçon ne faisait qu'être ami avec Willow, celle-ci n'hésitait pas à le suivre pour plaider sa cause, que ce soit devant la famille de l'autre élève ou en pleine rue. Il faut le dire : s'il y avait une chose que la descendante de la famille Lovegood aimait faire, c'était contredire son père et l'affronter en permanence.

- Non mais je rêve ? Dites moi que je rêve, que je suis en plein cauchemar et que je vais me réveiller.
- Je suis désolé monsieur Lovegood, ce n'est pas...
- Non, ce n'est pas un rêve papounet.
- Ca t'amuse, Robyn ?
- Willow. Et oui, beaucoup.
- Par Merlin, qu'est ce que j'ai bien pu faire pour mériter cela ? Je n'en reviens pas, c'est ton unique chance, ce mariage ! Et toi, tu fais l'idiote avec tous les pauvres garçons que tu croises.
- Comment ça ? Willow, qu'est ce que...
- Je ne suis pas faite pour vivre en cage. Je ne veux pas d'une vie bien rangée. Je ne veux pas de la vie que tu m'as choisie !
- Oh, je t'en prie, ne sois pas si mélodramatique. Tu as été exécrable avec moi et ce depuis le début, Robyn.
- C'est Willow. Willow. A quoi t'attendais-tu au juste ? Tu pensais que j'allais faire tout ce que tu souhaitais pour moi ? Non. Ca ne marche pas comme ça. Tu ne l'as pas encore compris ? Tout jusqu'ici était pourtant bien claire : je ne suis pas hypocrite, ni ambitieuse, tout du moins pas assez pour aller dans la maison traditionnelle. Je ne finirai pas en petite femme au foyer qu'on engrosse pour assurer la descendance. Et je ne serais pas coincée dans une vie que je n'aurais pas voulue. Enfin, je me suis teint les cheveux en châtain, papa ! Je me suis teint les cheveux, je trouve que ça en dit long sur ma place dans cette famille. Je ne suis pas la petite fille parfaite que tu attendais, je ne suis pas la copie conforme de mon frère, blond, tout droit sortit de chez les Serpentard et marié. Je suis libre et peut importe ce que tu pourras faire contre ça : m'envoyer à Sainte Mangouste, me teindre en blonde, me changer de maison, me punir ou me fiancer. Ça ne changera jamais, ta seule solution est de l'accepter. »

Welcome
Leighton est un excellent choix ;) Bonne chance pour ta fiche

Bienvenue parmi nous (:
Leighton

You might belong in Gryffindor,
Where dwell the brave at heart,
Their daring, nerve, and chivalry
Set Gryffindors apart;

aujourd'hui, cher élève, tu es dès à présent validé par l'équipe de sneakoscope et The Sorting Hat lui même. à présent que ta fiche a été approuvée, file faire tes demandes de liens aux nombreux membres du forum, ainsi que la liste de tes futurs rp avec des magnifiques codes html. n'oublie pas les demandes. je suis certain que tu aimerais faire parti de l'équipe de quidditch ou même de l'équipe de préfets parfaits qui font régner l'ordre. enfin, nous te souhaitons tous une agréable journée parmi nous et va donc rp petit flemmard qui traine dans le flood ;D - car on fait tout cela -