Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement. C’est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répits.

« .. J'aimerais pouvoir décréter une amnistie. Oublier ce jour, l'effacer du calendrier. Mais, je ne peux pas. Et je m'en veux terriblement.. Pour tout et pour rien à la fois. Parce que désormais je dois combler le vide qu'il a creusé.. L'autre jour, on m'a demandé si la vie avait un sens, et j'ai répondu, non. J'étais tellement en colère d'avoir perdu la seule personne qui avait tant d'importance que j'ai reportée cette haine sur toute les personnes présentes pour moi. Et j'en suis désolée. Alors, finalement, j'aurais du répondre que la vie avait un sens, mais que, je ne savais pas lequel. Parce que je suis trop jeune, parce que la vie est bien trop courte, et qu'elle vient de m'enlever l'homme de ma vie. Je ne sais pas quel est le sens de la vie. Tout ce dont je sais, c'est qu'elle m'a menée à lui. Et, vous savez la première phrase qu'il m'a dit : Bienvenue dans notre monde. Et j'en avais besoin. D'être accueillis quelque part. Et il m'a sauvée. C'est ce qui m'a plu. Il était là pour moi, peu importe l'heure ou l'endroit où je me retrouvais. Il était là dans les pires situations que ce monde m'a réservée. Et je l'aimais pour ça. J'aimais son côté protecteur, mais terriblement sarcastique. J'aimais la lueur de ses yeux lorsqu'il me regardait, ou l'amour qu'il me portait. Il avait des qualités honorables. Mais j'appréciais d'avantage ses défauts. Parce que c'était l'être le plus entêté que j'avais connu, et j'aimais qu'il me tienne tête sur les noms des groupes qu'on écoutait ou, le temps qu'il fera demain... J'aurais adorée être sa femme. Peu importe l'âge, l'argent ou le lieu. Parce que tout ce qui comptait jusqu'à présent, c'était sa présence. Mais, aujourd'hui est aussi un beau jour, parce qu'il m'avait confié qu'il aimerait un jour voler. Planer dans les airs, traverser les nuages. Et je suis heureuse pour lui que son rêve soit désormais exhausser. Mais, ce que j'aimerais qu'il sache, et ce pour toujours, c'est qu'il a la plus grande place dans le cœur d'une personne, et ce cœur, c'est le mien. »

415 mots.

Si j’avais vraiment une tumeur je la nommerais Marla... Marla, la petite écorchure qu’on a sur le palais et qui ne peut cicatriser que si on ne cesse de la lécher. Mais on ne peut pas.

L'amertume s'empare tendrement du corps d'Aëlys St-Johns. Et la déception qui l'accompagne n'est que plus grande. Cette jeune femme n'est que plus perdue, plus misérable qu'elle ne l'était. Pourtant on l'honore, encore et encore de sa force, de son sourire irremplaçable. Hypocrisie. Parce qu'elle est bien plus anéantie que la plupart des proches du défunt. Elle fait mine d'être présente, et de les soutenir, mais finalement elle ne fait que plus s'enfoncer dans la jolie spirale de ce qu'on appelle dépression. Dépression. Ou processus lent menant vers une mort incertaine. Aëlys St-Johns n'avait pas le droit de mourir. Alors on prend soin d'elle, on lui demande si tout va bien. Bien sûr que tout va bien. Tout ira toujours bien. Elle vit alors incomprise et désespérée. Intérieurement, dis-je. Extérieurement. C'est la fille la plus jolie, la plus douée qu'on ait pu apercevoir. Elle est là, présente. Chaque jour un peu plus. Elle est là pour sa mère. Ou son père. Surtout pour lui. Sa désormais seule famille. Rhapsody. L'inséparable amitié. L'amour cachée. L'incontestable relation, pourtant contestée. Elle se joue encore de ce titre. Meilleure amie. Pour la vie ? Elle n'y croit pas. Plus. Parce que désormais, ce frère reflète l'image de son jumeau, l'image de son petit ami, l'image de l'homme de sa vie. Donc, oui. Elle n'y reste pas indifférente. Complétement désordonnée. C'est le bordel dans sa tête. Alors, elle joue, toujours et encore. Sourire radieux au cœur brisé. Parfaite actrice du monde dans lequel elle vit. Protagoniste au bon cœur, mais qui ne sait plus où donner de la tête. Et quand elle souhaite se concentrer, tout s'envole. Tête. Cœur. Pouvoir. Cracmol. Cracmolle. Telle est la Aëlys St-Johns. Une sang-pur sans pouvoir. Évaporés jolis pouvoirs. Chassés affreux maléfices.

322 mots.

Quand on souffre d’insomnies, on n’est jamais vraiment endormi et on n’est jamais vraiment éveillé.

Immaculée. Blancheur. Robe. Elle est là, sur l'herbe verdoyante d'une prairie ensoleillée. Couchée, elle ouvre amoureusement les yeux sur le paysage qui l'entoure. La joie de vivre. Une sensation oubliée. Perdue. Retrouvée. Alors elle sourit. Et les brins d'herbes lui masque la vue, alors elle se relève. Et ses boucles blondes vénitiennes glisse tendrement sur sa peau délicate. Un geste sensuel et harmonieux. Elle marche pieds nus sur la fraiche herbe encore mouillée d'une rosée matinale. C'est l'paradis. La paix sur terre. Elle en oublie ses soucis. Ses erreurs qu'elle a commis ou qu'elle commettra. Elle s'amuse à rire seule, d'un enfantin, presque angélique. Elle cours, rit, caresse les petits oiseaux venu picorés les quelques graines dans sa main douce et chaude. Et puis le bonheur. La satisfaction d'un miracle exhaussé. Frédérick. Là. Vivant. Bien trop vivant pour être mort. Elle écarquille les yeux. N'y croit pas. Un rêve, un cauchemar ? Elle n'y pense plus. Elle court de nouveau, manque de tomber. « Mon dieu ! Frédérick, comme tu me manques ! » dit-elle d'une voix envoutante. Il tombe encore sous son charme. L'enlace tendrement au milieu de cette sérénité. Puis approche ses lèvres, les posent délicatement sur les siennes. Ça la réconforte. Ça l'aide à se sentir plus belle, plus vivante à la fois. Et elle en redemande, encore et encore. Sans répit. Et elle voudrait que ça ne cesse. « Je t'aime, Aëlys Sawyer St-Johns. » Elle baisse la tête, rougissant comme une adolescente pré-pubère, relève le menton, dépose un doux baiser. « Je t'aime. » Son cœur bat la chamade. Accélère dans sa poitrine. Manque d'y faire un trou. C'est féérique. Bien trop joli. Une histoire qui finit bien. Un mariage. De beaux enfants. C'est comme ça qu'il y devrait avoir de suite. C'est niais. Un temps soit peu, romanesque. D'ailleurs, c'est un roman à l'eau de rose pour femme aristocratique ou embourgeoisée. Mais elle, elle, elle aime. De ton son cœur. Son corps vibre à chaque contacte. Elle reste dans ses bras. Y trouve une jolie mélodie. La fredonne. Un Debussy. Non. Prokofiev. Non plus. Qu'est-ce alors ? Une composition. Pianotée. Personnelle, et touchante. Elle vient d'elle. D'elle et de ses longues après-midi seule et nostalgique. Et puis, doucement elle ferme ses yeux. Dans la sécurité des bras de son amant, elle se laisse portée dans les bras de Morphée.
Pluie. L'orage gronde dehors. Et sur ses cahiers encrés, Aëlys ouvre ses yeux. Retour à la réalité. Triste réalité.

437 mots.

Spoiler:

Oh, la belle Emma
Bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche (:
Le prénom est en effet magnifique !

J'aime beaucoup le prénom (:
En tout cas, bienvenue :D ♥

Voilà une fiche vraiment très jolie, j'aime beaucoup ta façon d'écrire
J'ai le plaisir de te valider
Bon jeu parmi nous!

Or yet in wise old Ravenclaw,
if you've a ready mind,
Where those of wit and learning,
Will always find their kind;

aujourd'hui, cher élève, tu es dès à présent validé par l'équipe de sneakoscope et The Sorting Hat lui même. à présent que ta fiche a été approuvée, file faire tes demandes de liens aux nombreux membres du forum, ainsi que la liste de tes futurs rp avec des magnifiques codes html. n'oublie pas les demandes. je suis certain que tu aimerais faire parti de l'équipe de quidditch ou même de l'équipe de préfets parfaits qui font régner l'ordre. enfin, nous te souhaitons tous une agréable journée parmi nous et va donc rp petit flemmard qui traine dans le flood ;D - car on fait tout cela -