mom, dad, i'm a wizard.

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WELCOME HOME J'étais appuyé sur le rebord de la fenêtre, insensible aux flots gelés que l'averse me crachotait dessus. Les rues de Londres étaient grises et tristes. Par ce temps, personne de plus ou moins sensé ne s'aventurait dehors, certes, mais même sous le soleil brulant d'été, lorsque l'avenue fourmillait de passants, je ne pouvais m'empêcher de, malgré tout, trouver les rues de Londres grises et tristes. Sans doute étais-je l'un des seuls. Mais rien n'y faisait. J'avais onze ans, et j'avais beau avoir passé toute ma vie dans la capitale, j'étais incapable de lui trouver un quelconque charme. Pourtant, nombreux étaient ceux qui y immigraient, définitivement ou simplement pour les vacances. Londres ceci, Londres cela. Qu'est-ce que Londres avait de si génial, après tout ? Je ne l'ai jamais compris. Mais peut-être mes sentiments étaient-ils faussés par la vie que j'y menais. Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres, tandis que mon esprit s'envolait vers des mondes plus beaux. J'avais souvent recourt à ce procédé lorsque la monotonie de mon existence ne me suffisait plus. Ou simplement lorsque l'atmosphère saturée en orgueil de ma maison devenait trop insupportable. Je m'enfermais dans ma chambre, ouvrais grand la fenêtre, et m'essayai sur le coffre en bois de chaîne qui décorait le dessous de l'âtre. Mon menton appuyé sur mes bras croisés ou sur mes poings, je restais là des heures, à regarder les moldus passer. Des hommes d'affaires, vêtus de longs manteaux noirs, leur attaché-caisse dans la main. Des femmes en robes parfaitement lisses, tenant un enfant par la main.
Même si cette idée ne me plaisait pas trop, on pouvait dire que j'étais un foutu cliché. Fils cadet d'une famille uniquement constituée de sorciers, j'étais comme qui dirait en marge. Rêvant d'une vie plus trépidante, idéalisant le monde, j'attendais désespérément que quelque chose se passe. N' importe quoi.



La voix de mon frère résonna à ce qui me sembla être des kilomètres. « Gwaine, papa veut te parler. » Nous étions le vingt-sept juillet. Et aujourd'hui était un jour spécial, aujourd'hui, j'avais onze ans. Onze ans. Onze ans. Un âge important chez les sorciers. Chez les jeunes en particulier. Mon frère, lui, avait passé ses onze ans depuis longtemps. Il en avait déjà quatorze, lui, et il était déjà beaucoup plus grand que moi, et il ne se gênait pas pour montrer qu'il savait déjà beaucoup plus de choses que moi. Mais je l'aimais bien quand même. Un peu. Un peu beaucoup. Parce que bon. C'est mon frère. Je suis obligé de l'aimer. « Gwaine ! » Je partageais ma chambre avec lui, avant, ça ne me dérangeait pas trop. Mais un jour, il a demandé à mes parents pour avoir sa chambre à lui tout seul. Je devais avoir huit ans. Ils ne sont pas toujours très commodes, mon père et ma mère. Ils ont dit non, au début. Puis ils ont fini par céder. C'est presque toujours comme ça que ça se termine. C'est très drôle, et ça rend mon frère encore plus orgueilleux. « Hé, frérot, tu rêves ? » Sa main me secouant gentiment par l'épaule me ramena brusquement à la réalité. Je clignai des yeux, le regardai d'un air un peu bête, avant de hocher pensivement la tête, et de déplier mes jambes pour me relever en m'étirant. Je n'aimais pas vraiment lorsque papa désirait me parler. C'était presque toujours mauvais signe. Papa, c'était un homme très fier, qui était ravi d'avoir engendré deux fils qui, il en était certain, le couvriraient d'honneur dans leurs plus belles années. Mon frère commençait déjà à réaliser ce souhait, que mon père ne se gênait pas de clamer haut et fort, histoire que l'on sache parfaitement ce qu'il attendait de nous. Slytherin de quatrième année, aux très bonnes notes en plus, il ne pouvait faire plus plaisir à notre paternel. J'ignore si c'est prétentieux de ma part d'avancer ça, mais de ce que je sais, j'ai l'impression que ce n'est pas la maison qui me conviendrait le plus. Désolé, papa. Je descendis les escaliers sans bruit, passai en coup de vent dans la cuisine, dans laquelle ma mère s'affairait. Elle ne me prêta aucune attention, ce qui me soulagea un peu. « Tu voulais me voir, papa ? » L'homme, assis sur le fauteuil - celui face à la cheminée, le sien - lisait le journal du jour. Il redressa la tête en entendant le son de ma voix, me regarda un instant, avant de replier son journal. « Oui, Gwaine. Assieds-toi, s'il te plait. » J'obéis, me laissant tomber dans le canapé de soie noire face à lui. Silencieux. À nouveau, il me regarda. Je n'aimais pas lorsque mon père me fixait. C'était comme s'il vous analysait, comme s'il lisait en vous comme si vous étiez nu, puis vous cataloguait. Je détestais me faire cataloguer. « Tu est à présent âgé de onze ans. » Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, et, docile, je hochai la tête. « C'est à cet âge que les jeunes sorciers et les jeunes sorcières reçoivent une lettre de Hogwarts les invitant à entamer leurs études de sorcellerie. » Un temps « Cette lettre est envoyée à chaque jeune ayant atteint l'âge de onze ans, et doit avoir obtenu une réponse avant le trente-et-un de ce mois pour que l'inscription soit valide. » Un temps. Je ne comprenais pas où il voulait en venir. J'étais même un peu effrayé, sûr qu'il était sur le point de me reprocher le choix de la date limite. Je balbutiai. « Oui, papa. » Il ne reprit pas tout de suite la parole, comme s'il attendait que je continue pour lui, que je trouve moi-même ce qui le tracassait. Voyant que je restai silencieux et immobile, il soupira. « Or, nous n'avons, à ce jour, reçu aucun courrier de ce type. » Il parlait bien, mon père. Il parlait toujours bien, lorsqu'il était contrarié. Ses paroles arrivèrent à mon esprit, alors. Je sentis mes doigts se mettre à trembler. C'était vrai. « Je... Peut-être le hibou qui doit m'envoyer ma lettre a eu du retard. » À vrai dire, la perspective de ne pas aller à Hogwarts cette année, et par conséquent d'être un cracmol, ne me dégoutait pas tant que ça. Mais je savais que c'était tout à fait différent pour mon père. Il avait beau être mon parent, je ne le connaissais pas vraiment. Mais je savais quand même que découvrir que l'un de ses fils était un cracmol serait la pire des tragédies à ses yeux. Or, pour être sûr de pouvoir disposer d'un futur plus ou moins paisible - et pour ne pas avoir à croiser son regard dégouté et déçu jusqu'à la fin de ses jours - il était indispensable de le satisfaire. « J'espère que c'est bien de ça qu'il s'agit. » Il se pencha vers moi, et constata sûrement la peur qui brillait dans mes yeux. « Tu sais à quel point je - nous serions déçus si tu ne recevais pas ta lettre ? » Tout raide, je hochai difficilement la tête, en répondant le « oui, papa » le plus convaincant que je pu. Son regard condescendant me transperça et, après une attente qui me sembla durer des siècles, il se laissa retomber contre le dossier de son fauteuil en soupirant, et en se pinçant l'arrête du nez de ses doigts. « Très bien... Tu peux retourner dans ta chambre. » Je me relevai lentement, le saluai poliment, et sorti sans précipitation de la pièce. À peine la porte dépassée, je me précipitai dans les escaliers, la respiration saccadée, avec une seule hâte : aller m'accouder à ma fenêtre.

ALONE Avez-vous déjà eu cette impression que, malgré que vous soyez entouré d’une mer de gens, malgré qu’il ne se passe pas un jour sans que vous ne plaisantiez avec votre frère ou votre sœur, malgré que souvent, vous trouvez avec bonheur quelques personnes du même avis que vous pour vous épauler lorsque vous êtes le seul à défendre à votre point de vue durant une discussion – cette impression d’être seul ? C’était mon impression. Pas là, tout de suite. En général. Étrange, car je ne suis pas un pessimiste de nature. Ni un solitaire. Je suis juste un gamin comme les autres, qui a la particularité d'avoir un esprit qui peut se déconnecter totalement de son corps, par moment.
Adossé à la banquette du Hogwarts Express, un pied appuyé sur les sièges d'en face, un coude posé sur le mince rebord de la vitre du compartiment, la tempe appuyée sur mon point, je suivais des yeux la course du soleil, qui semblait filer tout droit avec nous, vers le collège. Comme chaque fois, depuis maintenant quatre ans, je passais le trajet en compagnie de mon frère. Nous avions pourtant chacun des amis respectifs. C' était une sorte de tradition. Ou je ne sais pas. Cela faisait presque quatre heures et demi que nous roulions. Et nous n'avions échangé presque aucune parole et, mon compagnon, apparemment agacé par mon mutisme persistant, voulu briser le silence. Prenant les devants, mon regard se riva dans le sien, et je répondis à la question qu'il s'apprêtait à poser. « Il y a deux réponses à cette question, comme à toutes les questions. Celle du savant et celle du poète. » Il me connaissait bien, mon frère. Peut-être mieux que quiconque, d'ailleurs. Ça ne l'empêcha pas de grogner pendant cinq bonnes minutes, pestant contre moi et mes "phrases pseudo philosophique aux accents de rêveur suicidaire" avant de soupirer. « Celle du poète. » Un sourire. Il avait toujours préféré la réponse du savant. Contrairement à moi. « Crois-tu que l'amour d'un parent envers son enfant est quelque chose d'inné ? » Il hocha la tête d'un air vaguement intéressé, et murmura : « Et celle du savant ? » Il avait comprit ce que je voulais dire mais préférait attendre la deuxième réponse avant de se faire une idée nette et précise. La réponse en question je ne tardai pas à la lui offrir. « Je pense que... Je commence à comprendre que pour notre père, peut-être même notre mère, nous ne sommes que des faire-valoir... » « ... Et ça te fait mal. » Je hochai la tête. Puis rien. J'étais étonné. Désarçonné. Effrayé aussi. Et dépité. Mon frère semblait savoir parfaitement de quoi je voulais parler. Que devais-je comprendre ? Qu'il pensait la même chose que moi ? Je pouvais donc en conclure que ce n'était pas qui était sujet à la paranoïa. Même si, dans un sens, c'était peut-être préférable.






WAITING FOR THE END « Papa ne vient pas à la gare avec nous ? » La mère de Gwaine hocha la tête, en réponse à une question qui, dans le fond, n'en était pas vraiment une. Lorsque la mère et le fils eurent finit – à peu près en même temps – leur petit déjeuner, tous deux se levèrent, ne prenant même pas la peine de rassembler la vaisselle sale, laissant cette peine à l'elfe de maison de la famille. En silence, à onze heures moins cinq, ils se rejoignirent dans le hall, d'où ils transplanèrent pour arriver sur King's Cross. L'un après l'autre, ils traversèrent le passage pour se rendre voie neuf trois quart. Gwaine jeta presque aussitôt un vif coup d'œil circulaire le long du quai, en quête de la crinière de cheveux noirs et des sourcils touffus de son frère. Rien. Il soupira. Bien que l'homme de maintenant vingt ans lui ait promis d'être là pour son départ, Gwaine ne s'était pas fiat trop d'illusions. Son frère avait de plus en plus tendance à faire des promesses qu'il ne tenait pas. Il devenait comme leur père. « Maman, on se voit à Noël ? » La femme hocha la tête, avec une pointe de mélancolie dans les yeux. Il était difficile de reconnaître ce sentiment de manque dans son regard froid et contrôlé, mais indéniablement, il y avait comme un vide chez eux, lorsque le benjamin était au collège. Il s'approcha alors, l'embrassa prudemment sur le front. Tourna les talons et grimpa dans le wagon en face de lui, adressant un dernier sourire à sa mère.

PENN . Il est vraiment trop beau sur ton avatar. En tout cas, bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche. Qu'importe ta maison, il me faudra un lien.

WELCOME

C'est bien dommage qu'il soit si peu pris, moi en tout cas, je l'adore tout simplement.Pour le prénom Gwaine, tu t'est inspirer de la légende du Roi Arthur ? En tout cas, il colle super bien avec ton avatar.

GEO GEO GEO GEO GEO GEO GEO GEO GEO GEO GEO (...) GEO GEO GEO GEO GEO GEO GEO GEO GEO GEO LA MEILLEURE!
Mais SHAME ON ME, je ne t'avais pas reconnue =O
En tout cas, je t'aaaaaaime

Gwaine R. Mercury a écrit:

SY SY SY SY SY SY SY SY SY SY SY SY SY SY


Le Syrius qui est en moi aime qu'on hurle son nom (a)
Bon, Candyce, montre le bon exemple, arrête de flooder dans la fiche d'une gentille membre (a)

Gwaine, ta fiche est vraiment magnifique. J'adore le personnage, j'adore ta façon d'écrire, et ... JE T'AAAAIME - bon, c'était un peu superflus, mais tu dois le savoir ;) -
D'après moi, tu ferais un très bon Poufsouffle ;) Si jamais cela ne te convient pas, surtout dis-le, mais c'est mon humble avis. Tu n'as plus qu'à attendre notre cher Sorting Hat (:

You might belong in Hufflepuff,
Where they are just and loyal,
Those patient Hufflepuffs are true
And unafraid of toil;

aujourd'hui, cher élève, tu es dès à présent validé par l'équipe de sneakoscope et The Sorting Hat lui même. à présent que ta fiche a été approuvée, file faire tes demandes de liens aux nombreux membres du forum, ainsi que la liste de tes futurs rp avec des magnifiques codes html. n'oublie pas les demandes. je suis certain que tu aimerais faire parti de l'équipe de quidditch ou même de l'équipe de préfets parfaits qui font régner l'ordre. enfin, nous te souhaitons tous une agréable journée parmi nous et va donc rp petit flemmard qui traine dans le flood ;D - car on fait tout cela -