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 Un premier voyage ♦ Septembre 1937

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MessageSujet: Un premier voyage ♦ Septembre 1937   Un premier voyage ♦ Septembre 1937 EmptyJeu 7 Avr - 1:56


Ran Holmes && Lachlan Watson

J’avais réussi à agacer ma sœur en moins d’un quart d’heure. Nos parents n’avaient pu nous accompagner, faute de temps et de travail. C’est notre sœur aînée, Susan qui nous avait accompagnées sur le quai. Elle-même espérait rejoindre le corps enseignant dans quelques années. Elle ne voulait pas nous donner la matière, sans doute par surprise et bien que je n’aie pas été étudiante à Hogwarts encore, l’idée d’avoir ma sœur comme enseignante ne me plaisait pas plus que ça. Cela pourrait avoir ses avantages, mais selon moi, une majorité d’inconvénients surtout. Je préférais pouvoir passer mes années ici sans me soucier de savoir si ma famille épie mes gestes ou non. Et puis j’aurai assez de Miki pour ça. Ma sœur et moi entrons à Hogwarts cette année, une seule et même classe pour deux sœurs qui ont un an d’écart. Je savais que cela contrariait beaucoup Miki, qui aurait préféré y entrer un an avant moi, comme il serait logique. Et moi, plutôt que de jouer la petite sœur docile et compréhensive, je préférais lui rappeler que nous étions sur un même point d’égalité. Je ne comptais pas mener bataille contre elle pour savoir laquelle de nous allait être la plus douée, non, je lui laissais la première marche du podium sans hésitations. Mais Miki ne devait pas le voir de cet œil.

Notre sœur nous avait aidé à nous installer dans un compartiment encore vide. Elle nous avait prévenues que ça ne serait pas le cas très longtemps, et que nous ferions mieux d’en profiter tant qu’il était temps. Mais selon elle, c’était aussi l’occasion de se faire des amis de notre âge ou même de demander des renseignements à des plus vieux. Elle est descendue, en nous souhaitant une bonne rentrée et en souhaitant un bon anniversaire à Miki. Elle aussi devait avoir des obligations sans doute. Ma sœur et moi nous sommes regardées. Le départ était imminent. Elle retourna son regard vers le quai où une majorité de jeunes saluaient leurs parents une dernière fois. Je pense qu’elle aurait aimé être dans le même cas et que nos parents nous accompagnent … ou pas. J’avais beaucoup de mal à déchiffrer les pensées de ma sœur. Voyant qu’elle ne serait pas encline à me faire la conversation, j’ai sorti de ma besace, l’un des innombrables ouvrages de mon héros préféré. Sir Arthur Conan Doyle était mort depuis sept ans, mais j’étais sûre que son héros resterait dans les mémoires. Il avait d’ailleurs choisi le meilleur patronyme du monde. Holmes. Sherlock Holmes. Je vénérais ma même de s’être mariée à un homme portant ce nom.

J’avais toujours aimé les romans policiers, et depuis que j’avais appris que je partageais mon nom de famille avec un tel personnage, je n’en ai été que plus attirée. Plus tard, je rêvais soit d’être enseignante pour tyranniser de peur les jeunes enfants avec mes histoires de fantômes, de meurtre ou de disparitions, soit de rentrer dans la police magique pour devenir comme Sherlock Holmes. « Dis, savais-tu qu’entre Sherlock Holmes et le professeur Moriarty, il y a … » Rien que de sortir mon ouvrage, j’avais entendu ma sœur soupirer. Le fait que j’ouvre la bouche pour lui en parler ne l’avait pas fait du tout. Elle me lança un regard noir. Les coups de sifflets se firent entendre après s’être longuement fait attendre. Nous n’avions plus personne à saluer, elle est donc retournée dans sa contemplation, et moi dans ma lecture. Ses oreilles ont pu souffler environ cinq minutes. Ce qui était un exploit en soit quand on me lançait sur le sujet Sherlock Holmes en vérité. J’ai dans un premier temps levé un œil vers elle, discrètement. Elle trouvait toujours le paysage à son goût. Quelques instants plus tard, comme il ne restait que des arbres, des vaches et des plaines à admirer, j’ai tenté ma chance. « Est-ce que tu savais que le Docteur Watson était un … » « Silence ! Je ne supporterai pas une minute de plus que tu me parles de ce Sherlock ou de son camarade. Si tu ne peux pas t’empêcher d’ouvrir la bouche, ma très chère sœur, tu es priée d’aller gaspiller le temps d’une autre âme malheureuse. »

Quelle rabat-joie cette Miki. De toutes façons, comme d’autres allaient surement arriver prendre place près de nous, je me suis dit que je pouvais peut-être chercher une autre place ailleurs. Qui sait, on m’a toujours dit que j’étais née sous une bonne étoile. Peut-être que j’arriverai à partager ma passion avec quelqu’un d’autre. Je suis passée dans un wagon où tous ne parlaient pas et avaient leurs yeux braqués soit sur un jeu de cartes magique, soit sur l’horizon. Merlin qu’ils étaient moroses les sorciers cette année. Pas comme quand nous avions accompagné Sue lors de sa dernière année. Un compartiment, complet. Un autre de garçons, pas spécialement envie d’entrer avec eux, ils avaient l’air de déjà bien se connaitre. Un autre où des filles avaient en mains le dernier journal qui traitait des célébrités en vogue du moment. Visiblement, ce n’était pas avec elles que j’allais pouvoir passer le temps non plus. Et ah … ma chance avait peut-être tourné. Par chance, un jeune homme d’environ mon âge avait su garder son compartiment inoccupé. J’ai toqué à la porte du compartiment avant de l’ouvrir. « Pardonnez-moi. Pourrais-je … ? » J’ai montré d’un signe de tête la banquette en face de lui, un air joyeux sur le visage.

J’ai glissé une mèche de cheveux derrière mon oreille. Ma sœur et moi avions déjà mis nos uniformes avant de monter dans le train. Selon notre sœur, c’était plus pratique et nous ne risquions pas d’être prises par le temps. Alors que ma génitrice m’avait solidement attaché les cheveux en un chignon pour ne pas être dérangée, je l’avais vite ôté pour laisser mes cheveux tomber dans mon dos. Ils n’étaient certes pas bien coiffés, mais mon père trouvait qu’ainsi, on voyait plus mon air malicieux et que je ne tromperais personne. Heureusement que maman était partie travailler avant lui, sans quoi, je crois qu’elle m’aurait assassinée. Enfin, ce simple geste de la main avait pour but de me faire passer pour plus sage que je ne suis aux yeux du garçon. J’espérais que mon entreprise allait fonctionner.

Spoiler:
Ran P. Holmes
HOMINUM REVELIO !
Ran P. Holmes

Septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 55
DATE D'INSCRIPTION : 04/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 30
FRIANDISE PREFERE : Cube glacé à la noix de coco
PATRONUS : Marmotte
HUMEUR DU JOUR : Blasée

LA PENSINE DE TON COEUR.
- RELATIONSHIPS WITH EVERYBODY:
- SECRETS ABOUT YOUR PAST:


Un premier voyage ♦ Septembre 1937 Vide
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MessageSujet: Re: Un premier voyage ♦ Septembre 1937   Un premier voyage ♦ Septembre 1937 EmptyJeu 7 Avr - 21:19

Lachlan s'était réveillé de bonne heure ce matin là. Le jeune garçon avait à peine dormi, prit dans une excitation qui ne lui ressemblait pourtant pas. Lui toujours si froid, si distant, sentait grandir en lui une impatience à la mesure de son attente: ce soir, il dormirait à Hogwarts. Loin de cette prison dorée qui l'avait vu grandir, loin de ce père agressif et oppressant qui ne lui laissait pas une seconde de répit. D'en bas lui provenaient les grognements d'agacement de son père, signe qu'il lui fallait se presser pour éviter le sermon, alors que le jeune homme finissait de vérifier qu'il n'oubliait rien. Si tout se passait bien, il ne remettrait pas les pieds ici avant Noël prochain, passant les vacances d'octobre au château.
Portant sa lourde valise tant bien que mal, il la hissa en haut des escaliers, près à la laisser glisser jusqu'en bas des marches pour lui faciliter la tâche. Mais face au regard glacial de son père, Lachlan se ravisa. Il préférait pour une fois faire profil bas et éviter le conflit. Ainsi, ils gagneraient du temps. Dans un ultime effort, le garçon souleva la lourde malle, et entreprit de descendre les escaliers marche après marche. Lorsqu'il fut assez près, son père empoigna la lourde valise, et quitta le hall d'entrée de la maison sans un mot pour son fils. Lachlan lui emboîta le pas, et alla attendre à ses côtés au bord du trottoir qui se trouvait devant chez eux. Ils n'eurent pas à s'attarder là bien longtemps: dans un vacarme assourdissant qui ne semblait toutefois pas alarmer les voisins, un bus à étage vint se garer en toute hâte à quelques mètres d'eux. Le bus avait été mis en service récemment, reprenant à l'identique le système utilisé par les moldus dans leurs déplacements. Lachlan monta à bord sans attendre, suivi par son père. Quelques minutes plus tard, ils redescendaient du bus, distribuaient quelques mornilles au contrôleur, et marchaient d'un pas rapide jusqu'à l'entrée de la gare de King's Cross. « On aurait été beaucoup plus vite s'ils nous avaient installé une cheminée quelque part là dedans » grommela son père, plus pour lui même que pour Lachlan. Pour une fois, le jeune garçon était d'accord. L'idée de se séparer de son père ne l'importunait pas le moins du monde. Mieux, il en était même soulagé. Peut être misait il beaucoup trop sur ce que l'école avait à lui offrir, mais la simple idée de passer une année loin de cet homme pour qui il n'éprouvait que du mépris était un certain réconfort. Il espérait secrètement se révéler bien meilleur sorcier que lui, et peut être un jour prendre complètement sa revanche sur ce raté à qui il devait la vie. L'avenir lui prouverait qu'il avait raison d'y croire.

Watson senior marchait beaucoup trop vite pour son jeune fils, l'obligeant presque à courir pour rester à sa hauteur. On aurait dit qu'il était pressé d'en finir, ce qui était probablement vrai. Sans explication aucune, il fonça droit vers le mur qui séparait les voies neuf et dix, dans l'indifférence des passants. Lachlan s'arrêta, le regardant faire, et disparaître tout à fait. La bouche entre ouverte face au phénomène, il se mit à courir droit vers le mur de briques. A mi parcours, il ferma les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, il constata qu'une impressionnante quantité de sorciers et de jeunes élèves se trouvaient tout autour de lui. Certains hiboux exprimaient leur mécontentement en hululant furieusement dans leurs cages. Lachlan chercha son père du regard, juste à temps pour le voir monter dans le train. Lachlan se précipita à sa suite, enjamba le marche pied du wagon, et s'engouffra dans le premier compartiment qui se trouvait près de lui, où son père était déjà affairé à installer sa valise. Une minute plus tard, il se tournait vers son fils, lui adressant un regard neutre et un dernier conseil. « Évite de te faire remarquer. On se revoit à Noël. » Avant de repartir de là où il était venu. Lachlan ne s'était pas attendu à de grandes embrassades. Ces adieux étaient sobres, voire même glaciaux, mais amplement suffisants pour un père et un fils qui s'appréciaient aussi peu qu'eux deux. Son père partit, Watson entreprit de s'installer confortablement dans son wagon. Les quelques élèves qui passèrent là par la suite préféraient passer leur chemin lorsqu'ils voyaient la mine sévère du jeune garçon les dévisager dès qu'ils faisaient mine de vouloir entrer. Il n'était de toute évidence pas de bonne compagnie.

Sur le quai, un sifflement distinctif annonça le départ du train. Il était plus que temps. Sans tarder, Lachlan ouvrit sans la bouger sa valise et attrapa son uniforme, alors vierge de toute couleur indiquant sa maison. Il enfila sa robe fine et posa son chapeau en face de lui sur la banquette. Un nuage de fumée grise passa devant sa fenêtre, tandis qu'au même instant, le train démarrait. Parfait. Le jeune garçon s'installa, et admira le paysage, qui devint rapidement monotone. Sa tranquillité ne dura toutefois pas. Alors qu'ils passaient devant un troupeau de vaches nullement perturbées par leur passage, un coup contre la porte vînt tirer Lachlan de ses rêveries. A peine eut il tourné la tête vers la rousse qui venait de le déranger dans ses contemplations, que celle ci prit la parole. « Pardonnez-moi. Pourrais-je … ? » s'enquit elle. Lachlan lâcha un soupir, ne trouvant pas d'excuses plausibles pour l'envoyer promener. « Si tu veux » lui lança il d'un ton neutre, brisant du même coup le vouvoiement qu'elle avait instauré entre eux deux. Il n'avait jamais comprit pourquoi deux enfants se donnaient la peine de se parler comme à des adultes. Il se leva pour reprendre son chapeau, libérant ainsi la banquette d'en face pour cette rouquine dont il ne connaissait pas le nom. Le jeune garçon reprit ensuite sa place, détournant son regard de la fillette, pour mieux coller son nez contre la vitre. Il avait cru remarquer qu'elle ne portait l'écusson d'aucune des quatre maisons de l'école. De toute évidence, elle était aussi nouvelle. Mais Lachlan espérait simplement qu'elle soit aussi silencieuse que lui. Avec un peu de chance, il ne remarquerait même pas sa présence.

Spoiler:

Lachlan G. Watson
HOMINUM REVELIO !
Lachlan G. Watson

Septième année


Féminin
PARCHEMINS ENVOYES : 54
DATE D'INSCRIPTION : 05/04/2011
ÂGE DU PERSONNAGE : 30
FRIANDISE PREFERE : Gnomes au poivre
PATRONUS : un aigle
HUMEUR DU JOUR : neutre

LA PENSINE DE TON COEUR.
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